La nature de l'injustice : racisme et inégalités environnementales

,

À propos

Les discriminations que subissent les communautés pauvres, marginalisées ou racisées sont souvent abordées sous l'angle de l'emploi ou du logement. Mais qu'en est-il du fardeau que ces communautés doivent porter en matière d'injustices environnementales ? Si l'exploitation de la nature est toujours allée de pair avec l'exploitation des êtres humains, les textes rassemblés dans ce livre explorent les impacts démesurés des changements climatiques et de la pollution sur ces communautés.
Les exemples, aussi bien d'hier que d'aujourd'hui, ne manquent pas. Les concentrations de polluants organiques persistants (POP) sont 2 à 11 fois plus élevées chez les Inuit que chez les personnes vivant dans le sud du Canada. Des dépotoirs ont été implantés à proximité des communautés noires en Nouvelle-Écosse. Le territoire du Québec est constellé de plus de 275 000 titres miniers couvrant une superficie supérieure à celle de la Grèce et de 127 autres pays, empiétant ainsi sur les droits constitutionnels des Autochtones. Les « gens du voyage », en France, sont forcés de vivre dans des aires d'accueil situées proches d'usines et de grands axes routiers. Toutes ces discriminations économiques et raciales ne sont pas le fruit du hasard, elles découlent de systèmes politiques et juridiques fondés sur le capitalisme et le colonialisme.
La justice environnementale est une entreprise qui concerne tous les pays et toutes les générations. Saurons-nous enfin renouer avec la règle sacrée des peuples autochtones selon laquelle « il ne faut pas prendre trop » à la Terre ? C'est une question d'équité intergénérationnelle et de responsabilité face à l'avenir.


Sommaire

Préface.
Vers un monde équilibré.

Introduction.
De l'insécurité à l'interdépendance.
Que sont la justice environnementale et le racisme environnemental ?

Première partie : Perspective intergénérationnelle.
1. Une réflexion personnelle sur la justice environnementale et sociale.
2. Justice et injustice autochtones, européennes et environnementales.
3. Réalités Inuit au Nunavik, disparition des terres et incidence sur la subsistance.
4. Racisme environnemental dans les communautés afro-néo-écossaises : un héritage de lutte, de résistance et de survie.

Deuxième partie : Au Québec et au Canada.
5. Pollution et santé dans l'Arctique canadien : un survol.
6. Les villes canadiennes, entre bénéfices naturels et inégalités environnementales.
7. Sauver les Quartiers chinois : réécrire l'avenir avec notre communauté.
8. Décoloniser la politique de lutte contre les changements climatiques au soi-disant Québec.
9. L'orignal a besoin de notre aide : la lutte pour la justice environnementale et l'autodétermination Anishnabe.
10. Haro sur les claims miniers, ces instruments de torture coloniale.
11. Être Noir·e en environnement.

Troisième partie : Ailleurs dans le monde.
12. Le racisme environnemental en France à travers l'exemple de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Polynésie française.
13. Les legs environnementaux de l'économie de l'arachide au Sénégal.
14. L'accueil des gens du voyage, un racisme environnemental.
15. Pratiquer la justice environnementale aux États-Unis.
16. Promouvoir la justice climatique dans les architectures de paix et de sécurité.

Conclusion.
Une Terre en voie de disparition.

À propos des auteur·es.

Remerciements.

Rayons : Vie pratique & Loisirs > Nature & Plein air > Ecologie > Essais / Réflexions / Ecrits sur l'écologie


  • Auteur(s)

    Sabaa Khan, Catherine Hallrich

  • Éditeur

    Ecosociete

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    17/11/2023

  • Collection

    Reguliere

  • EAN

    9782897198763

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    276 Pages

  • Longueur

    21.6 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    2.1 cm

  • Poids

    356 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Sabaa Khan

Avocate et docteure en droit, Sabaa Khan est membre de la Commission mondiale du droit de l'environnement et directrice de la Fondation David Suzuki (FDS) pour le Québec et l'Atlantique.

Catherine Hallrich

Spécialisée en sciences et génie de l'environnement, Catherine Hallmich a été responsable des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki (FDS). Elle travaille maintenant pour Infrastructure Canada.

Découvrez un extrait PDF
empty