L'imaginaire ; psychologie phénoménologique de l'imagination

À propos

Dans L'imagination (1936), Sartre avait mené une analyse critique des théories de l'image mentale depuis Descartes. L'imaginaire, qu'il écrivit à la suite, tente d'abord ce qu'il appelle une «phénoménologie» de l'image, c'est-à-dire qu'il inventorie et conceptualise tout ce qu'une réflexion directe, voire subjective, peut apprendre de certain sur la conscience imageante ; il écarte donc les théories de ses prédécesseurs tout en se servant, souvent contre eux, de leurs observations concrètes, aussi bien que de sa propre subjectivité. Puis il en vient au probable, à savoir à ses propres hypothèses sur la nature de l'image mentale, ce qui l'amène à se poser des questions qui débordent la psychologie phénoménologique : Cette possibilité qu'a la conscience de se donner un objet absent est-elle contingente ? Quel est son rapport avec la pensée ? avec le symbole ? Que représente l'imaginaire dans la vie de la conscience, dans notre position du réel ? Et enfin quelle est la réalité de l'oeuvre d'art, cet irréel ?


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie contemporaine


  • Auteur(s)

    Jean-Paul Sartre

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    12/11/1986

  • Collection

    Folio Essais

  • EAN

    9782070323746

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    400 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    207 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jean-Paul Sartre

Jean-Paul Sartre est orphelin de père à deux ans et grandit à Paris, dans un milieu bougeois et intellectuel. Elève de l'Ecole Normale Supérieure, il est reçu à l'agrégation de philosophie en 1929. Il sera pensionnaire pendant un an à l'Institut français de Berlin où il complète son initiation à la phénoménologie de Husserl. De 1936 à 1939, il enseigne au Havre, à Laon et à Paris. Mobilisé à Nancy, il sera fait prisonnier, puis libéré en 42. En pleine occupation, il réussit à faire jouer Les Mouches (1943).
Suit une période très créative où Sartre voyage aux Etats-Unis d'où il écrit des articles retentissants. Il publie L'Etre et le Néant et sa trilologie, Les Chemins de la Liberté. Il devient alors le chef de file d'une nouvelle gauche. En 1945, il crée la revue des Temps Modernes. Après avoir suivi la ligne du parti communiste, il blâme en 1956 la répression du soulèvement hongrois et en 1968, l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie. Pendant la guerre d'Algérie, il prend résolument parti pour le F.N.L. Non-conformiste sans concession, il refuse le prix Nobel en 1964.
En avril 1980, vingt mille personnes suivront sa dépouile jusqu'au cimetière de Montparnasse. Et depuis?
"Nous n'avons plus de contemporain capital, de philosophe vers qui nous tourner, d'écrivain qui prenait parti, sans embages. Nous souffrons d'un manque de réponses, mais plus encore, peut-être, d'un manque de questions. Le piédestal sur lequel se dressait la statue du petit homme est bien vide." J.J Brochier, dans Le Magazine littéraire, 1996 (Hors série)
Bien au-dessus des querelles byzantines, philosophiques ou politiques, Sartre reste celui qui enseigne l'authenticité et la responsabilité. Philosophe de la liberté, il s'inscrit, n'en déplaise à certains, au panthéon des humanistes.

empty