Récit d'aventures, histoire d'amour, histoire de l'andinisme, ces Carnets des Andes révèlent la vie palpitante d'un couple d'alpinistes en Amérique latine durant la Seconde Guerre mondiale et l'après-guerre.
Le 26 juin 1938, alors que l'Europe tente de faire face à l'hégémonie de l'Allemagne nazie, Frédéric et Dorly Marmillod, citoyens suisses et alpinistes passionnés, s'embarquent pour le compte des laboratoires Sandoz vers l'Argentine, puis le Chili. Dès leur arrivée sur le continent américain, ils partent à la découverte et à la conquête des plus beaux sommets des Andes, prenant des notes de chacune de leurs expéditions.
Au fil de leurs chroniques, les Andes se dévoilent, textes et photographies mettant en lumière des lieux exceptionnels à plus d'un titre, de la mer des Caraïbes à la Patagonie, du Venezuela au Chili en passant par la Colombie, le Pérou, et l'Argentine.
Les montagnes d'Amérique du Sud - Sierra Nevada de Santa Marta, Cordillère Blanche et Aconcagua -, à la différence des Alpes ou de l'Himalaya, sont longtemps demeurées un arrièrepays méconnu. Frédéric et Dorly Marmillod font partie des précurseurs de l'« andinisme » moderne, avec d'autres explorateurs et aventuriers qui se sont risqués à l'assaut de leurs sommets. En une vingtaine d'années, ils ont parcouru et découvert quantité d'itinéraires, d'une extrémité à l'autre de la Cordillère. Une vie rythmée par une soif inextinguible d'ascensions et d'aventures ponctuées par la guerre, les voyages dans les pays sud-américains et la naissance de leurs quatre filles. Unis dans la même passion, ils ont collectionné les exploits et les records. Ils formaient en outre une cordée parfaite et incarnaient un alpinisme audacieux et novateur. Les photographies qui en témoignent sont d'une qualité exceptionnelle et d'une grande modernité. En émanent la beauté naturelle et l'élégance des deux héros tout autant que leur ardeur et leur détermination.
De page en page et pas à pas, leurs Carnets des Andes esquissent le portrait de deux individus hors du commun.
Le saviez-vous ? Il n'existe pas un, mais deux Salève Le premier accueille un million de visiteurs par an. Paradis des randonneurs et des piqueniqueurs du dimanche, il offre à deux pas de Genève un coin de nature préservé où l'on peut admirer les somptueux panoramas de la région du Léman et des Alpes. Mais derrière cette montagne de carte postale, il y a un autre Salève, plus mystérieux et plus inquiétant...
C'est celui des temps anciens et des étranges légendes qui ont fait l'histoire de ce massif.
En ouvrant les pages de ce livre, vous entrerez dans un univers fascinant, peuplé de sarvants, de sorcières, de fées, de vouivres, de loups-garous et d'hommes-chiens...
Vous apprendrez comment un Gargantua assoiffé a créé le Salève et pourquoi le roi Hérode et sa troupe de cavaliers fantômes le hantent.
Vous découvrirez que le Diable se cache parfois au détour d'un chemin et que ce massif est le lieu de croyances diverses : mégalithes celtiques, anneaux du déluge, dieux païens et moines capucins ou chartreux...
Vous marcherez sur les traces de Rousseau, de Lamartine, de la créature du docteur Frankenstein et de singuliers personnages, comme le pharmacien genevois Henri-Albert Gosse, qui put acheter une colline du Salève grâce à une momie, ou Assan Dina, l'homme du château des Avenières, spécialiste des sciences occultes fasciné par les forces telluriques qui se dégagent de cette montagne à nulle autre pareille.
Bienvenue dans le monde étonnant des légendes du Salève !
Devant, loin devant, chemine Nicolas Bouvier. C'est l'hiver. Ou l'été. Il monte sur le Salève ou descend vers l'Orient. Peu importe. Il ne s'agit pas ici de refaire ses voyages, surtout pas de le rattraper. Mais d'écouter ce que ses mots ont à nous dire (des verdiers, vous les entendez?), de goûter aux fruits qu'il cueillit, de se perdre dans ses pages. Eric Rechsteiner est un phot ographe établi au Japon. Frédéric Mairy un écrivain vivant en Suisse. Avec les images nomades de l'un, les mots plus sédentaires de l'autre, ils imaginent une suite à l'oeuvre de l'auteur de L'usage du monde, à son esprit bien plus qu'à sa lettre, traversant des pays où l'on croise aussi Shakespeare, Prévert, Scarlatti et Taniguchi. Davantage qu'une incitation au voyage, leur livre est une invitation à rêver. De lune rousse, de verdiers, de cerises, de neige.
Parmi les centaines de légendes suisses, il en est de plus insolites que d'autres. Inquiétantes ou originales. Certaines même sont carrément étranges. C'est celles-ci que nous avons sélectionnées. Ici, pas de dragons ni de vouivres, pas de mythes fondateurs, pas de héros symboliques. Mais des histoires venues du fond des âges, avec leur saveur, leur sagesse, leur morale. Qui nous expliquent, mieux que de savants traités sociologiques, les moeurs et les coutumes de leur temps.
Nous allons ainsi d'Hugonnette, la fière résistante valaisanne, aux Serpents de Saas qui sifflent et s'esquivent. De la meule maudite de Reinach au Nain farceur de Stampach. Du crapaud condamné par Charlemagne au Curé de la Dauda qui aimait trop chasser le chamois. Du revenant du val Sinestra aux clochers tordus de Payerne, Muttenz ou Davos. Des pauvres âmes du glacier du Hockenhorn aux processions de fantômes morts de la grande peste.
Le bouc rouge du Moléson, les abricots du curé de Tourtemagne, la fille transformée en cheval par Satan, l'appel de l'Hutzeran dans les bois du Chablais vaudois, l'aide des animaux pour fondre une cloche dans les Grisons, les mystérieux cavaliers protecteurs du juge de Bellinzone. Le meilleur et des pleurs. Le pire et des rires. Les légendes, ces archives populaires que nous ont léguées nos ancêtres, restent indispensables à notre compréhension du passé.
La figure de C. F. Ramuz a déjà suscité des biographies et des albums illustrés, notamment les ouvrages d'Henry-Louis Mermod (Album C. F. Ramuz, Lausanne, Mermod, 1950) et de Gérard Buchet (C. F. Ramuz, 1878-1947, Lausanne, Marguerat, 1969). Cependant, aucun ouvrage ne s'est attaché véritablement à retracer, de manière systématique et par l'image, la formation, la carrière artistique et la vie intime de l'écrivain vaudois.
Le volume que nous nous proposons de publier s'appuie sur une riche documentation provenant des archives C. F. Ramuz à Pully, qui comprend des portraits individuels, des souvenirs de famille, des documents biographiques et officiels, des brouillons et des manuscrits, enfin des notes de travail et de la correspondance. Largement inconnue, cette inconographie à la fois exhaustive et inédite nous permettra de composer un album susceptible de nuancer et de compléter l'image qui s'est construite de Ramuz au fil du temps. Par ailleurs, nous alimenterons l'illustration en puisant dans les archives que nous conservons au CRLR (Centre de Recherche sur les Lettres Romandes), ainsi que dans l'important fonds C. F. Ramuz de la BCU de Lausanne et dans le fonds Henry-Louis Mermod des Archives littéraires suisses à Berne.
L'aboutissement de l'édition des OEuvres complètes de C. F. Ramuz en automne 2013 nous paraît être le moment le plus approprié pour la publication de ce livre conçu comme un instrument de connaissance et comme un bel objet mettant en valeur aussi bien la représentation de l'écrivain que ses manuscrits et ses ouvrages.
Vies de C. F. Ramuz présentera un parcours construit autour de cinq parties décrivant la complexité d'un artiste constamment en tension. Des origines petites-bourgeoises à la consécration, la vie de Ramuz suit une trajectoire ponctuée de grandes réussites mais s'achevant dans une atmosphère tragique que ses textes laissaient présager.