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L'artilleur
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La réduction des émissions de CO2 est devenue l'objectif principal, parfois unique, dans les domaines du transport, de l'électricité, du logement, de l'agriculture, de l'industrie et même de la finance, tous réorientés par l'intermédiaire de taxes, de subventions, d'interdictions et de nouvelles normes. Mais les militants de la transition écologique se refusent à évaluer sérieusement le prix de leurs croisades. Leurs beaux rêves ont pourtant de gros coûts. Coûts pour les finances publiques. Coûts d'investissement. Et surtout coûts pour les consommateurs et les producteurs, les plus difficiles à évaluer mais aussi les plus lourds.
Rémy Prud'homme n'a pas ménagé son temps pour faire ces calculs et son évaluation, pourtant très prudente, aboutit à des montants gigantesques. De quoi nourrir solidement la réflexion sur l'idéologie écologiste. -
Le climat par les chiffres Tome 2 : Climat, tout ça pour rien
Christian Gérondeau
- L'Artilleur
- 24 Avril 2024
- 9782810012206
Il existe des myriades de rapports qui parlent déjà du climat, et tous ou presque disent la même chose : la planète va à la catastrophe, conséquence des émissions de gaz à effet de serre et notamment du CO2 qui découle du recours par l'humanité aux énergies fossiles. Il faut donc que nous réagissions, et c'est nécessairement possible.
Pourquoi donc ajouter à cette longue liste un rapport de plus, si ce n'est parce que celui-ci aborde ce dossier central sous un angle nouveau en posant une question simple : quel que soit le rôle ou l'absence de rôle du CO2 à l'égard du climat, y pouvons-nous quelque chose ?
Or la réponse est imparable et elle est négative. Qu'il s'agisse des voitures électriques, des énergies renouvelables, de l'isolation à grands frais de nos bâtiments, des contraintes imposées à notre agriculture, des subventions sans fin accordées à nos transports publics, et plus généralement de toutes les dépenses et contraintes édictées en vue d'une « transition écologique », tout ceci ne sert à rien car les ordres de grandeur s'y opposent. C'est ce que ce livre démontre.
Les milliers de milliards d'euros que nous consacrons et allons consacrer, tout particulièrement en Europe, à la lutte contre les émissions de CO2 ne sont que des gaspillages. -
Depuis 50 ans l'effondrement écologique est pour demain. Curieusement pourtant, ces 50 dernières années ont vu l'humanité progresser en nombre, en espérance et en qualité de vie à des niveaux inédits dans l'histoire. Comment un décalage aussi énorme entre le réel et sa perception a-t-il pu s'installer ?Loin d'être l'expression d'un consensus scientifique, les totems que sont la « crise climatique » ou la « sixième extinction des espèces » émanent d'un cartel de recherche qui interdit la dissidence et ne tolère pas la nuance. Refusant la discussion, celui-ci a rompu avec la méthode scientifique ainsi qu'avec tout projet raisonnable de préservation de l'environnement. Benoît Rittaud montre que la science sert désormais d'outil de censure au profit d'une idéologie qui, sous couvert de sauver la planète, installe ses rituels, ses légendes et ses prescriptions toujours plus exigeantes au coeur de notre société.Mélange de paradis perdu et de fin du monde, la mythologie écologiste postmoderne n'a rien d'une vision naïve et bien intentionnée. Derrière son sympathique imaginaire de façade se cache en réalité un projet totalitaire qui combat l'aspiration même à un monde plus prospère et plus libre.
Benoît Rittaud est mathématicien et essayiste. -
La religion écologiste Tome 2 : les douze mensonges du GIEC
Christian Gérondeau
- L'Artilleur
- 9 Mars 2022
- 9782810011100
La COP 26 ne s'est pas achevée à Glasgow comme prévu. Son Président le Britannique Alok Sharma avait martelé qu'il fallait « ranger le charbon dans les livres d'histoire », précisant : « il faut cesser d'avoir recours au charbon, et par ailleurs cesser toute subvention aux énergies fossiles... ».
Tout paraissait réglé pour un vote sans histoire, lorsque le samedi 13 novembre, une heure avant la clôture de la conférence se produisit un évènement sans précédent. Le représentant de l'Inde, son ministre de l'environnement Bhupender Yadav, déclara que son pays n'acceptait pas la rédaction prévue et en proposait une autre ainsi énoncée : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement l'énergie au charbon et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles... ». Le Ministre Indien fit valoir dans la foulée que la Chine appuyait la suggestion de l'Inde.
Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour comprendre que le nouveau texte, rédigé dans les termes typiques des « résolutions » onusiennes, n'engage plus personne à rien. Autrement dit, deux des principaux émetteurs de CO2, l'Inde et la Chine ont clairement déclaré qu'ils refusent, pour l'instant, de renoncer au pétrole et au charbon. Quelles vont être les conséquences pour l'Europe et la France ?
Ingénieur polytechnicien, spécialiste de l'environnement et des transports, Christian Gerondeau a publié de nombreux ouvrages, dont certains sont traduits dans le monde anglo-saxon. -
Impasses climatiques : les contradictions du discours alarmiste sur le climat
François Gervais
- L'Artilleur
- 1 Juin 2022
- 9782810011179
Sous l'impulsion du GIEC, suivi par les ONG et les médias, les responsables politiques ont décidé que les pays développés, Europe et France en tête, devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) d'ici 2050. Il s'agit de ne plus émettre un gramme de dioxyde de carbone (CO ) car ce gaz serait responsable d'un « dérèglement » du climat qui entraînerait un réchauffement catastrophique de la température mondiale. Le coût de ce « great reset » est estimé aux environs de cent mille milliards d'euros, soit l'équivalent d'un triplement de la dette souveraine mondiale.Accrédité par le GIEC comme expert reviewer de ses deux derniers rapports AR5 et AR6, le physicien François Gervais montre dans ce livre que cette « remise à zéro » est scientifiquement infondée, catastrophique pour l'Homme et en particulier pour les plus pauvres, et enfin nocive pour la planète. Désaccords de la Chine et de l'Inde, fragilités des modèles de simulation sur le climat, nécessité démontrée du CO pour nourrir une population qui augmente, il expose les très nombreuses et très graves contradictions que véhicule ce discours alarmiste sur le climat.Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, il est temps pour l'Occident de reprendre ses esprits, ceux de l'analyse factuelle et scientifique.
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Apocalypse zéro ; pourquoi l'alarmisme environnemental est dangereux
Michael Shellenberger
- L'Artilleur
- 27 Octobre 2021
- 9782810010905
Journaliste scientifique et ardent défenseur de l'environnement, Michael Shellenberger se posait depuis longtemps une question : pourquoi les mouvements écologistes continuent-ils à promouvoir des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ? En matière de gestion des forêts, d'énergie hydroélectrique, de pisciculture, d'élevage bovin, d'engrais azotés, de nucléaire et sur nombre d'autres points clés, il démontre dans ce livre que les principales ONG écologistes militent pour des solutions incohérentes et souvent même dangereuses.
Mélangeant avec bonheur la recherche, l'enquête de terrain et l'histoire du mouvement vert, ce livre lève le voile sur les enjeux financiers, statutaires et idéologiques qui se cachent derrière l'écologie politique contemporaine et son catastrophisme.
Nommé « héros de l'environnement » par le magazine Time en 2008, lauréat du « Green Book Award », expert invité par le GIEC, Michael Shellenberger est le fondateur d'une ONG de sauvegarde de la Nature, non partisane et indépendante. Il écrit régulièrement depuis vingt ans pour le New York Times, le Washington Post et le magazine Nature Energy. -
Le double visage de la biodiversité : la nature n'est pas un jardin d'Eden
Christian Lévêque
- L'Artilleur
- 22 Février 2023
- 9782810011575
La question du double visage de la nature est au coeur de cet ouvrage qui se propose de réfuter le dogme de la « pastorale écologique » selon lequel l'homme détruit une nature harmonieuse et généreuse.
Un premier paradoxe est que si le récit écologique nous présente toujours la nature sous son visage le plus amène, beaucoup d'humains ont un vécu bien différent et doivent se battre quotidiennement contre les méfaits de la nature.
Un second paradoxe est que les milieux conservationnistes nous parlent de restaurer une nature originelle, en équilibre, et vierge de toute activité humaine, alors que nous savons que ce sont des fictions. En effet, la nature est dynamique et se transforme en permanence. Il n'y a pas de retour en arrière dans le film de la vie !
D'autre part, la nature européenne que nous cherchons à protéger est en réalité le produit d'une longue co-construction entre activités humaines et processus spontanés. Or c'est à partir de ces idées fausses que les écologistes instruisent un procès à charge contre les humains avec la complicité de la science écologique.
En protégeant la nature quoi qu'il arrive, l'Homme ne se protège pas toujours lui-même !
Docteur ès Sciences, membre de l'Académie des Sciences d'Outre Mer, de l'Académie d'Agriculture, Christian Lévêque a enseigné à l'Université et s'est spécialisé dans l'étude de la biodiversité -
"Ils ne savent pas ce qu'ils font. Ils disent vouloir sauver la planète pour le bien de l'humanité. Mais, si on les écoutait, les conséquences seraient dramatiques.
Lorsque la plupart des responsables politiques, économiques ou religieux accréditent l'objectif de la conférence de Paris de réduire de 50% les émissions de CO2 à l'horizon 2050, non seulement ils mentent en s'appuyant sur des documents scientifiques faux mais surtout ils contribuent à la mise en danger de mort de millions d'hommes et de femmes.
Car chaque année, plus de quatre millions d'êtres humains meurent parce qu'ils n'ont pas ou peu d'électricité et qu'ils sont intoxiqués par les fumées de foyers domestiques. D'après l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), ce « dirty cooking » constitue bien la première cause mondiale de mortalité humaine. Pour faire cesser cette tragédie et plus généralement sortir de la pauvreté plus de trois milliards d'habitants, il faut avant tout leur donner accès à une électricité abondante et bon marché, que seules peuvent le plus souvent leur procurer des centrales à gaz ou à charbon. Mais, au nom de la lutte contre les hypothétiques inconvénients du CO2, les gouvernements des pays riches voudraient le leur interdire. Les pays pauvres ne les écouteront pas, réduisant la Conférence de Paris, la COP 21, à un échec total et c'est heureux pour l'humanité."