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NICOLAS RICHARD
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« New York enflait de l'optimisme tapageur de ceux qui croient avoir pris de vitesse le futur. »Wall Street traverse l'une des pires crises de son histoire. Nous sommes dans les années 1930, la Grande Dépression
frappe l'Amérique de plein fouet. Un homme, néanmoins, a su faire fortune là où tous se sont effondrés. Héritier d'une famille d'industriels devenu magnat de la finance, il est l'époux aimant d'une fille d'aristocrates. Ils forment un couple que la haute société new-yorkaise rêve de côtoyer, mais préfèrent vivre à l'écart et se consacrer, lui à ses affaires, elle à sa maison et à ses oeuvres de bienfaisance.Tout semble si parfait chez les heureux du monde... Pourtant, le vernis s'écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste.
Et si cette illustre figure n'était qu'une fiction ? Et si derrière les légendes américaines se cachaient d'autres destinées plus
sombres et plus mystérieuses ?Hernan Diaz est un écrivain américain qui vit à New York. Avec son premier roman, Au loin (La Croisée, 2018), il a été finaliste du prix Pulitzer puis lauréat du prix Page / America. À sa sortie, Trust a connu un immense succès, se classant dans la liste des meilleures ventes du New York Times.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard. -
"Reprends-toi, me suis-je dit, délecte-toi des dernières saisons de tes soixante-neuf ans, le nombre sacré de Jimi Hendrix, avec sa réponse à une telle exhortation : I'm going to live my life the way I want to, je vais vivre ma vie comme j'en ai envie."
En 2016, l'année du singe, Patti Smith fête ses soixante-dix ans. Des États-Unis au Portugal, elle tisse la toile de cette année singulière marquée par des bouleversements intimes - la perte d'amis chers - et politiques - l'élection de Trump -, sans jamais s'abandonner au désespoir.
Avec humour et sagesse, elle livre une réflexion émouvante sur l'amitié, le temps qui passe, et célèbre l'art, la littérature et les pouvoirs de l'imagination. -
Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
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1974. Après la mort de sa femme, Steve Abbott, écrivain et militant homosexuel, s'installe à San Francisco avec Alysia, sa fille de deux ans. Au coeur du quartier hippie de Haight-Ashbury, de l'influence beat, des communautés gay et engagées, Steve Abbott rejoint la scène littéraire et une génération décidée à tout vivre. Dans ce livre inoubliable, Alysia raconte son enfance auprès de ce père excentrique et adoré, leur relation fusionnelle, mais aussi une vie de bohème, ponctuée de déménagements, de fêtes et de poésie, avant que le sida ne brise peu à peu ce monde féerique.
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Utopia avenue
David Mitchell
- Olivier (L')
- Littérature étrangère (L'Olivier)
- 20 Mai 2022
- 9782823618389
Londres, 1967. Dans l'effervescence des Swinging Sixties se forme un improbable groupe de folk-rock psychédélique nommé Utopia Avenue. Chapeauté par l'excentrique manager
canadien Levon Frankland, ce groupe fictif connaît une ascension fulgurante et croise la trajectoire de célébrités bien réelles telles que Syd Barrett, Francis Bacon, Leonard Cohen ou Janis Joplin.Dans ce roman aux accents de biographie rock, David Mitchell raconte avec une minutie éblouissante le mystère de la composition de chansons, le tumulte des premiers concerts
dans les bars et les sessions en studio, les rencontres décisives, les caprices du hasard, les ambitions contradictoires et les conséquences de la célébrité. Au-delà, c'est le portrait d'une
époque encore toute proche qu'il dresse, celui d'un Londres où le sexe se libère et où circule le LSD, mais où certains lieux publics et emplois sont encore interdits aux Noirs et aux Irlandais.Traduit de l'anglais par Nicolas Richard. -
Un ballet de lépreux : Un roman et des nouvelles
Léonard Cohen
- Seuil
- Fiction et Cie
- 9 Février 2024
- 9782021532517
Un homme habite seul une pension à Montréal où son amie Marylin vient régulièrement dans sa chambre exiguë lui faire l’amour et déclamer des poèmes. À la suite de l’appel téléphonique d’un inconnu, il est amené à accueillir son grand-père arrivé de New York, qu’il ne connaissait pas, mais dont la ressemblance avec son père est indéniable. Le vieil homme, à l’accent épais, se montre facétieux, caractériel, malpoli, agressif, imprévisible. Il entame une histoire débridée avec la logeuse de la pension. Mais le narrateur éprouve immédiatement un véritable attachement pour lui. Dans le même temps, il promet le mariage à Marylin puis, avec cruauté, se dédie.
Retourné chercher à la gare la valise égarée de son grand-père, notre héros surprend l’employé du service des réclamations, au visage difforme, en délicate posture ; il va alors harceler cet individu, et l’humilier en devenant, par pure perversité, l’amant de sa femme. Et tout à coup, une question l’assaille : l’homme venu bousculer sa vie est-il vraiment son grand-père ?
En dix-sept chapitres denses, Leonard Cohen réussit un bref roman en forme de fable kafkaïenne, dans un décor qui fait penser à certains romans de Bernard Malamud ou de Saul Bellow. C’est en fait surtout une voix singulière, qui a déjà tout pour s’imposer. Un bonheur de lecture, tout comme les nouvelles qui accompagnent cette édition posthume et bénie.
Traduit de l’anglais (Canada) par Nicolas Richard -
En dix-huit "stations", Patti Smith nous entraîne dans un voyage qui traverse le paysage de ses aspirations et de son inspiration, par le prisme des cafés et autres lieux qu'elle a visités dans le monde. De la Casa Azul de Frida Kahlo aux tombes de Genet, Rimbaud, Mishima, elle trace un itinéraire flottant au coeur de ses références et de sa vie. Oscillant entre rêve et réalité, passé et présent, Patti Smith nous propose un livre inclassable, profondément sensible et sincère, illustré par les photographies en noir et blanc qu'elle prend depuis toujours, et qui confirme qu'elle est l'une des artistes actuelles les plus singulières et indépendantes.
Grand Prix Héroïne Madame Figaro 2016 -
'Pourquoi est-ce que j'écris? Mon doigt trace la question dans le vide. Une énigme familière posée depuis la jeunesse, se retirer du jeu, des camarades et de la vallée de l'amour, ceinte de mots, un battement extérieur.'
C'est une histoire d'obsession qui anime Patti Smith. De passage à Paris, sur les traces d'écrivains qui ont marqué son oeuvre - Camus, Weil, Modiano... - l'artiste observe et absorbe tout. À la manière d'un journal intime, elle retranscrit ses impressions dont s'inspire 'Dévotion', la nouvelle au coeur de ce livre, un conte beau et tragique qui revisite le Faust de Goethe au féminin. -
"Pourquoi avoir parcouru une telle distance jusqu'à ce qu'on appelait jadis "les Îles Sandwich" et s'être fadé le spectacle débile de huit mille riches qui se torturent dans les rues d'Honolulu et appellent ça du sport ?"
Décembre 1980. Hunter S. Thompson est envoyé par un magazine couvrir le marathon d'Honolulu aux côtés de son comparse, le dessinateur Ralph Steadman. À Hawaï, Thompson découvre que la majorité des rebelles des deux décennies précédentes se sont mis au "jogging", dernier avatar du rêve américain, et que la course à pied l'intéresse nettement moins que la pêche au gros. Au fil de mésaventures extravagantes et inattendues, sur fond d'alcool et de substances illicites, le reportage tourne au fiasco - et le récit du fiasco sera mémorable... -
L'homme d'affaires Derace Kingsley engage le détective privé Philip Marlowe pour retrouver son épouse, Crystal, dont il n'a plus de nouvelles.
Femme fantasque, Crystal avait annoncé à son mari qu'elle souhaitait s'enfuir au Mexique avec un certain Chris Lavery. Or, Kingsley a croisé Lavery quelques jours plus tôt, lequel a prétendu ne pas savoir où était Crystal. Marlowe se rend donc à Puma Point, dernier lieu où Crystal a été vue. Il y rencontre Bill Chess, voisin et gardien du chalet des Kingsley. Alors qu'ils marchent sur les rives du lac à proximité, Chess distingue un bras humain sous un ponton immergé...
Pour affronter cette tortueuse affaire, ainsi que les menteurs chevronnés, policiers corrompus et témoins vénaux qui y sont liés, Marlowe use de ses meilleures armes : sa probité, son humour et son sens de la provocation. -
À 30 ans, Allen Ginsberg apprend la mort de sa mère, Naomi, confrontée depuis longtemps à la maladie mentale. Affecté en mission sur un bateau, il ne pourra pas assister à son enterrement. Il lui faudra trois années pour achever le poème qu'il lui a dédié. En choisissant pour ce recueil le titre de Kaddish, qui fait référence à la prière des morts, Allen Ginsberg célèbre la mémoire de sa mère sans épargner au lecteur ses facettes les plus sombres et contradictoires, entre détresse, folie, tendresse et descente aux enfers.
Second recueil poétique de Ginsberg paru en 1961 en anglais, comportant un long poème narratif et une quinzaine d'autres courts poèmes - nombre d'entre eux ayant été écrits sous influence -, Kaddish est l'une des oeuvres marquantes de l'univers sulfureux de la Beat Generation. Si « Howl » demeure le poème le plus célèbre de Ginsberg, « Kaddish » est assurément sa plus grande réussite et cette nouvelle traduction permet de redécouvrir avec une fraîcheur nouvelle ce qui se passe sous un crâne quand rugit la tempête, dans une écriture reproduisant les courts-circuits de la pensée, ses saccades et secousses, pour atteindre à l'authenticité des sentiments et des sensations à laquelle aspirait Allen Ginsberg. -
Allen Ginsberg a trente ans à peine lorsque paraît Howl, long cri de rage, d'amour, de désir et de détresse. Nous sommes en 1956, dans une Amérique encore corsetée par les valeurs puritaines, et ce texte incendiaire va attirer à son jeune auteur les foudres de la censure et de la justice ; mais il va aussi l'imposer du jour au lendemain comme l'un des plus grands poètes de son temps. Par sa puissance incantatoire, sa charge politique, son lyrisme jazz et son audace formelle, Howl donne le coup d'envoi d'une véritable révolution littéraire qui va accompagner les grands bouleversements des années 1960.
Près de sept décennies plus tard, ce poème halluciné n'a rien perdu de sa force, bien au contraire, et cette nouvelle traduction française en fait entendre à merveille tous les accords convulsifs, la beauté mêlée à la fange, l'amour à la violence, le sublime au chaos. Hymne de toute une génération, Howl s'inscrit ainsi définitivement dans l'histoire de la littérature comme une oeuvre intemporelle, dont la lecture est à chaque fois un choc et une redécouverte éblouissante. -
Il était une fois à Hollywood
Quentin Tarantino
- Fayard
- Littérature étrangère
- 25 Août 2021
- 9782213722658
Réalisateur culte, Quentin Tarantino fait une entrée aussi fracassante qu'attendue en littérature. De la Toile à la page, il transcende son style unique, son inventivité débordante et son sens phénoménal du dialogue et du récit pour livrer un premier roman d'une incroyable virtuosité. Des répliques désopilantes, des péripéties haletantes, une fresque épique du Los Angeles de 1969... Il était une fois à Hollywood, librement inspiré de son film primé aux Oscars, est un véritable tour de force, un premier roman savoureux et déjanté.
Hollywood 1969... comme si vous y étiez !
RICK DALTON - Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd'hui, c'est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?
CLIFF BOOTH - Doublure cascade de Rick, il est l'homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage - car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s'en être tiré.
SHARON TATE - Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l'a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.
CHARLES MANSON - L'ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu'il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock'n'roll.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
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Joe Lon est un sale type qui a grandi aux côtés d'une soeur folle et d'un père brutalisant ses chiens. La mère a disparu. Les potes se défoncent, attendent le soir et cherchent dans les excès un espoir d'ailleurs qui ne vient pas. Joe Lon est leur meneur égaré qui, un jour, pour écrabouiller l'ennui, noya dans le fleuve un voyageur perdu. Il habite désormais le camping avec ses deux gosses et tabasse sa femme. Joe Lon attend comme une bombe, caresse ses crotales et maudit l'univers. Un jour, il le sait, Berenice reviendra. Ce jour sera celui de la foire aux serpents. De purs déjantés arriveront de partout. La fête sera folle et ce sera la mort, l'hystérie et le sang. Berenice, alors, le capturera de nouveau de son regard d'absinthe et tout redeviendra possible : le pire, la passion brute, ce qui n'arrive qu'avec elle et fascine pourtant...
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Roman éblouissant à l'érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth, Les Vies de papier est une véritable déclaration d'amour à la littérature.
Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des oeuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov.
À la fois refuge et " plaisir aveugle ", la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante.
Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth.
Roman éblouissant à l'érudition joueuse, célébrant la beauté et la détresse de Beyrouth,
Les Vies de papier est une véritable déclaration d'amour à la littérature.
Finaliste du National Book Award 2014 et du National Book Critics Circle Award 2015, et lauréat du California Book Award 2015 -
Après le succès de ses Mémoires, Woody Allen revient avec un recueil de nouvelles jubilatoire. Qu'il écrive sur des acteurs ratés ou des vaches meurtrières, sur l'origine du poulet du Général Tso ou sur celle du noeud de Windsor, qu'il explore la vie sexuelle des célébrités, le talent d'un cheval peintre ou le destin tragique du nez de Sylvester Stallone, il donne vie à des récits loufoques, perspicaces et, surtout, implacablement drôles.
Un recueil où s'exprime à chaque page toute la singularité, l'humour et le talent d'observateur et d'écrivain du réalisateur oscarisé de Manhattan.
Du pur Woody Allen !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard -
The flame ; poèmes, notes et dessins
Léonard Cohen
- Seuil
- Fiction & Cie
- 11 Octobre 2018
- 9782021400625
Avant sa mort, survenue le 7 novembre 2016 à Los Angeles, Leonard Cohen a passé de longs mois à reparcourir ses carnets, nombreux et étalés sur des décennies, pour opérer une sélection de textes en bonne part inédits (poèmes, chansons, extraits de ses carnets de notes) qui, accompagnés de dessins marqués par
l'autodérision, composent le livre qu'il décide de laisser à la
postérité, comme un dernier cadeau plein de vie : plein de toute sa vie.
On retrouve bien sûr dans ces pages les thèmes de prédilection de celui qui a commencé sa carrière comme poète et romancier, avant de devenir aussi le musicien mondialement célébré qu'on connaît. Il est question d'amour, de passions, de jalousie et de peur de l'abandon, de flamme jamais éteinte, de sexualité, de relations entre les êtres, du temps qui passe et laisse ses traces, de religion aussi, d'aspiration à la sagesse, d'états dépressifs et mélancoliques toujours teintés d'humour.
Traduit de l'anglais (Canada) par Nicolas Richard
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L'auteur du prix Femina étranger 2016 revient avec un roman brillant et terriblement actuel." C'est toi qui as suggéré que j'écrive ça. Toi, l'écrivain, tu n'as pas pu. Tu as essayé d'écrire l'histoire du réfugié. Plusieurs fois, à de nombreuses reprises. Tu as échoué. Et échoué encore. Peut-être échoué mieux. Il n'empêche, tu n'as pas pu. Plus de deux ans après que nous nous sommes rencontrés à Lesbos, tu essayais encore. Tu t'y es attaqué par un versant, puis par un autre, en vain. Tu étais trop impliqué, incapable de te dépêtrer toi-même de l'histoire. Tu as dit que tu n'arrivais pas à trouver la bonne distance. Tu n'étais pas capable de trouver les mots justes, même après nombre de séances sur le canapé de ton psychiatre.
" [...] Et quoi que tu fasses, as-tu dit, ne l'intitule pas
Lesbienne libanaise à Lesbos, je t'en supplie. "
Une plongée bouleversante au coeur d'un drame humanitaire où se croisent les destins singuliers d'esprits rebelles qui ont en commun l'exil, la perte et l'espoir.
Au centre vide de tout horizon figure dans la liste du Pen Faulkner Award, le plus prestigieux des prix littéraires américains
Rabih Alameddine remporte le prix PEN/Faulkner de la Fiction 2022 pour ce roman. le plus prestigieux des prix littéraires américains. -
Archives des enfants perdus
Valeria Luiselli
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 14 Août 2019
- 9782823612462
C'est l'histoire d'une famille. Un père, une mère, deux enfants nés d'unions précédentes. Le père et la mère sont écrivains. Ils se sont rencontrés lors d'un projet où ils enregistraient les sons de New York, de toutes les langues parlées dans cette ville.
C'est l'histoire d'un voyage : la famille prend la route, direction le sud des États-Unis. Le père entreprend un travail sur les Apaches et veut se rendre sur place. La mère, elle, veut voir de ses yeux la réalité de ce qu'on appelle à tort la " crise migratoire " touchant les enfants sud-américains. À l'intérieur de la voiture, le bruit du monde leur parvient via la radio. Dans le coffre, des cartons, des livres.
C'est l'histoire d'un pays, d'un continent. De ces " enfants perdus " voyageant sur les toits des trains, des numéros de téléphone brodés sur leurs vêtements. Des paysages traversés et des territoires marqués par la chronologie, les guerres, les conquêtes.
C'est l'histoire, enfin, d'une tentative : comment garder la trace des fantômes qui ont traversé le monde ? Comment documenter la vie, que peut-on retenir d'une existence ? Et enfin : comment parler de notre présent ?
Avec Archives des enfants perdus, Valeria Luiselli écrit le grand roman du présent américain. Mélangeant les voix de ses personnages, l'image et les jeux romanesques, elle nous livre un texte où le propos politique s'entremêle au lyrisme.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard.
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« Se raconter est une drôle d'affaire . . . Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages. »
BRUCE SPRINGSTEEN dans les pages de Born to Run En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences. -
Il y a L'Huître, un être de pouvoir à la voix aussi sèche que sa peau et qui, la tête prise dans un collier, déambule au bout d'une laisse. Il y a ces salles emplies d'hommes et de femmes vociférants, triés sur le volet et venus assister, en d'orgiaques soirées, à des spectacles indicibles. Rien ne peut être ordinaire dans le monde d'Eugene.
Étonnamment beau, mat, le nez décentré à force d'avoir été cassé, le jeune homme a juste ce qu'il faut de balafres pour se faire remarquer. Il est, à La Nouvelle-Orléans, un phénomène des boîtes underground. Riche, il se déteste mais fascine les foules.
Combien de temps avant que le dégoût amène la révolte ? Eugene, il n'y a pas si longtemps, avait au bout des doigts un tout autre destin... -
Le linguiste était presque parfait
David Carkeet
- Monsieur Toussaint Louverture
- 2 Mai 2013
- 9791090724075
Quelqu'un traite Jeremy Cook de trou du cul devant la toute nouvelle et très charmante assistante du centre d'étude du langage des nourrissons où il mène ses recherches, et tout est bouleversé. S'il n'y avait que ça... mais l'affable Arthur Stiph, mystérieux collègue obsédé par l'étrange notion de contre-amitié, est retrouvé mort, assassiné, justement dans le bureau de Cook. Et, d'un coup, ce dernier doit élucider un meurtre, rédiger une conférence insipide dont le sujet change tous les jours, devenir éminemment désirable et, plus important que tout, découvrir - grâce à la linguistique bien entendu, mais aussi quelques coups tordus - qui a bien pu lancer cette foutue rumeur comme quoi il serait un mauvais coup au lit. Qui a dit que la vie d'un linguiste était un long fleuve tranquille ?
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Le livre culte du dernier des beats. Enfin ! Infatigable voyageur, hipster avant l'heure, figure incontournable de San Francisco qui oeuvra à la rencontre entre Beat Generation et hippies, Charles Plymell a encore trouvé le temps d'abuser de toutes les drogues en vogue dans les années 1960, du jazz au peyotl.
Le Dernier des mocassins raconte dans un style incomparable cette vie haute en couleurs. Son auteur le dédie à tous les junkies, freaks, arnaqueurs, criminels, artistes, poètes, homos, flics, cow-boys, camionneurs, ainsi qu'à tous ceux qui ont fait le voyage avec lui sur l'autoroute de la benzédrine. -
La vie vagabonde ; carnets de route (1960-2010)
Lawrence Ferlinghetti
- Seuil
- Essais littéraires (H.C.)
- 4 Avril 2019
- 9782021368840
Un demi-siècle " on the road "
Sans lui, la Beat Generation n'aurait pas existé. Lawrence Ferlinghetti, du haut de ses 100 printemps, en est la dernière voix vive et l'âme secrète. Fondateur de la librairie City Lights à San Francisco, qui fut le laboratoire d'où jaillirent les œuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts, Ferlinghetti lui-même a toujours refusé d'être considéré comme un écrivain beat. Pourtant, sa Vie vagabonde prouve avec panache qu'il fut bel et bien l'un des artisans les plus exceptionnels de ce mouvement, et l'un des poètes majeurs du vingtième siècle américain.
Cinquante années durant, cet homme aux semelles de vent aura bourlingué d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua en passant par les grands-routes de l'Amérique – Ferlinghetti est partout, tout le temps, et rencontre tout le monde : Castro et Neruda, les plumes dissidentes de l'Union soviétique et les chantres de la révolution internationale, Ezra Pound et William S. Burroughs – et, surtout, les mille et un visages anonymes d'une humanité que le poète, en digne héritier de Whitman, ne cesse de chanter avec passion, émerveillement et générosité.
Pris sur le vif, animé d'une énergie staccato furieusement beat, ponctué de dessins et de poèmes, tour à tour lyrique, drôle, indigné ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
Lawrence Ferlinghetti est né le 24 mars 1919 à Yonkers, dans l'État de New York. Poète, éditeur, libraire, peintre, militant et voyageur au long cours, il est le fondateur de la mythique librairie City Lights à San Francisco, où il vit toujours aujourd'hui.
" Un homme et un poète valeureux. " – Bob Dylan
" Quel bonheur que de pouvoir se promener entre les lignes du journal de Lawrence Ferlinghetti, parmi ses merveilleux petits croquis, ses émotions et ses poèmes. " – Francis Ford Coppola
" Inspirés et sensuels, les carnets intimes de Ferlinghetti se lisent comme une lettre ouverte au lecteur. On y entend sa voix distinctive, celle d'un baladin de l'Amérique. " – Patti Smith