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À tout juste 20 ans, alors qu'il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d'une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu'on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d'infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d'une renaissance.
Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d'une béquille et d'un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l'artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique.
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Les dessous lesbiens de la chanson
Léa Lootgieter, Pauline Paris, Julie Feydel
- Points
- Points Feministe
- 7 Juin 2024
- 9791041413324
De Gribouille à Hoshi en passant par Céline Dion et Pomme, un éventail musical des manières de se dire lesbienne.
Souvent niée, frappée d'opprobre, invisibilisée, l'homosexualité féminine a trouvé, pour se dire, la voie de la chanson. Ce livre réunit cinquante titres musicaux de 1920 à nos jours ayant en commun de délicieux sous-entendus lesbiens. De Joséphine Baker à Pomme en passant par Barbara, Céline Dion, le Club Dorothée ou Juliette Armanet, nombreuses sont les voix à les décliner sur tous les tons. Les autrices en révèlent les dessous au fil des pages, accompagnées par les regards aiguisés de témoins contemporains et les illustrations malicieuses de Julie Feydel.
«Un sublime ouvrage consacré aux chansons crypto-lesbiennes" La Série musicale - France Culture. -
Tout jeune encore, Raymond Depardon est envoyé à Tokyo couvrir les Jeux olympiques de 1964. Commence alors une aventure photographique qui durera seize ans, à la recherche du geste, de l'expression capturant l'émotion des jeux où s'affrontent les héros modernes. De 1964 à 1980, ce livre rassemble les plus belles prises de vue de Raymond Depardon, observateur des athlètes et du public.
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Le petit Audiard illustré par l'exemple
Philippe Durant
- Points
- Le Gout Des Mots
- 3 Novembre 2023
- 9791041412259
Chroniqueur, écrivain, réalisateur, scénariste, Michel Audiard(1920-1985) s'est principalement illustré dans son travail de dialoguiste (Un Taxi pour Tobrouk, Un singe en hiver, Les Tontons flingueurs...). Ce livre rend hommage à ses dialogues et compile ses meilleures répliques, sans oublier de mentionner ses sources et ses trouvailles, de souligner la richesse de son vocabulaire et son originalité.
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Vide et plein : le langage pictural chinois
François Cheng
- Points
- Points Essais
- 2 Mai 1991
- 9782020125758
L'objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, « plus vrai que la Nature elle-même » (Tsung Ping) : ceci ne s'obtient qu'en restituant les souffles vitaux qui animent l'Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu'elles entretiennent entre elles, d'où l'importance du trait. Mais ces lignes de force ne peuvent s'incarner que sur un fond qui est le Vide. Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait même.
C'est autour de ce Vide que s'organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise ; celles-ci forment un système signifiant auquel François Cheng est le premier à appliquer une analyse sémiologique. Son commentaire est enrichi par d'amples citations et des reproductions.
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« Il y a dans la musique une double complication, génératrice de problèmes métaphysiques et de problèmes moraux, et bien faite pour entretenir notre perplexité. Car la musique est à la fois expressive et inexpressive, sérieuse et frivole, profonde et superficielle ; elle a un sens et n'a pas de sens. La musique est-elle un divertissement sans portée ? ou bien est-elle un langage chiffré et comme le hiéroglyphe d'un mystère ? Ou peut-être les deux ensemble ? Mais cette équivoque essentielle a aussi un aspect moral : il y a un contraste déroutant, une ironique et scandaleuse disproportion entre la puissance incantatoire de la musique et l'inévidence foncière du beau musical ».
Vladimir Jankélévitch (1903-1985).
Philosophe, musicien et musicologue, il a occupé la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1979. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable, traduite dans le monde entier.
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J'étais là : 30 ans au coeur du rap
Driver, Ismaël Mereghetti
- Points
- Points Documents
- 3 Novembre 2023
- 9791041412327
Des freestyles radio enregistrés sur K7 à la consécration actuelle du rap en passant par l'âge d'or des années 1990, Driver a tout connu du genre depuis ses débuts il y a plus de 30 ans. Les événements cultes, les collectifs mythiques, les soirées, les paillettes... Sa mémoire regorge d'anecdotes toutes plus folles les unes que les autres, en France ou aux États-Unis, aux côtés des légendes de cette culture.
Se traçant une carrière unique mélangeant rap technique et r'n'b, vibes californiennes et reggaeton, il a aussi bien croisé la route de Diam's que celle des Boyz II Men, de Manu Dibango ou encore de Booba. Et surtout, il n'a cessé de se renouveler, témoin privilégié des évolutions de l'industrie musicale. Il est désormais un formidable conteur d'histoires pour toutes les générations.
Artiste, acteur et homme de médias, Driver navigue dans le rap depuis trois décennies.
Ismaël Mereghetti est journaliste, auteur et réalisateur, spécialisé dans la presse musicale. -
Vraiment peindre
Gérard Garouste, Catherine Grenier
- Points
- Points Documents
- 2 Septembre 2022
- 9782757896112
L'art et la vie de Gérard Garouste sont peuplés de fantômes et de hantises. Le peintre livre ici, sans aucun fard, tous les tourments intimes qui ont façonné son parcours : la violence et l'antisémitisme de son père, la dyslexie, l'échec, la folie, la dépression, l'incompréhension. Nous entraînant dans les rouages de la création, cet entretien mené par Catherine Grenier révèle un personnage passionné, cultivé, à la franchise déconcertante et à l'engagement artistique sans faille.
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J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant.
C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. c'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle.
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... cette quête devient la quête du moi acceptable.
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L'autre art contemporain ; vrais artistes et fausses valeurs
Benjamin Olivennes
- Points
- Points Documents
- 28 Octobre 2022
- 9782757892497
L'art contemporain semble s'être toujours présenté en rupture avec les mouvements artistiques passés. Et si cette rupture n'était qu'un mythe ? Il existe un autre art contemporain, pour lequel les notions de beauté, de figuration ou même d'oeuvre ont persisté. Une tradition délaissée par les institutions, une cohorte d'artistes incompris, connus d'un petit milieu mais ignorés des grands collectionneurs. Dans cette essai vif et brillant, Benjamin Olivennes retrace l'histoire d'un autre XXe siècle artistique, à rebours des normes et des spéculations financières. Et rend hommage à ces artistes maudits, comme jadis, mais amoureux du monde et de sa beauté.
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De la musique de Debussy, Cocteau disait : « C'est encore de la musique à écouter la figure entre les mains. Toute la musique à écouter la tête entre les mains est suspecte. » Compositeur audacieux et anticonformiste, Debussy crée avec le Prélude à l'après-midi d'un faune, Pelléas et Mélisande ou La Mer une musique si inédite, si empreinte de modernité, qu'elle suscitera de vives controverses à son époque, avant de rencontrer une large reconnaissance publique. En dialogue avec les peintres impressionnistes et les poètes d'avant-garde (Mallarmé, Verlaine), son oeuvre s'attachera à restituer les impressions, les sensations et les images, créant ainsi un nouveau langage musical ouvrant la porte à l'affranchissement de la tonalité.
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La solitude heureuse du voyageur ; notes
Raymond Depardon
- Points
- Points Aventure
- 1 Juin 2017
- 9782757867631
« La Solitude heureuse du voyageur est un choix de photographies tiré de mes voyages, rempli de déserts, de villes et de chambres d'hôtel. Comme pour Notes, mon premier livre fondateur, il y a toujours la place d'une femme aimée au bord du cadre, comme si je photographiais mon désir et que le paysage me renvoyait un moi enfin apaisé ».
Raymond Depardon.
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Les textes intimes de Marilyn Monroe, écrits entre 1943 et 1962.
Tout un univers intérieur pour découvrir l'autre face de l'icône.
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New York aller et retour (inédit)
Raymond Depardon, Philippe Séclier
- Points
- 28 Octobre 2021
- 9782757889473
« Il me fallait en finir au plus vite avec cette décennie de violence, qui avait débuté avec la perte de Gilles [Caron] et qui s'était poursuivie, en avril 1975, avec la mort de Michel Laurent au Vietnam. Le prochain sur la liste, j'en étais persuadé, c'était moi. Continuer à faire des photos de guerre, à mes risques et périls, n'avait plus de sens. À l'époque, le fossé était énorme entre les photo-reporters et les photographes français humanistes. Entre les deux, il n'existait strictement rien et je me demandais s'il n'y avait pas une voie médiane à prendre. » R. D.
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Quoi de commun entre un photographe qui essaye de capturer des fantômes, un expérimentateur qui tente d'enregistrer ses pensées en disposant une plaque sensible sur son front, un opérateur de fête foraine, un prestidigitateur en chambre noire, de joyeux amateurs, quelques chasseurs de reflets et des producteurs anonymes d'images énigmatiques ? Rien, si ce n'est leur appartenance à cette vaste catégorie photographique encore insuffisamment étudiée : celle du vernaculaire. La photographie vernaculaire est le plus souvent appliquée ou fonctionnelle, c'est-à-dire utilitaire. La famille est l'un de ses principaux lieux de production ou de circulation, elle est donc aussi domestique. Surtout, elle se situe hors de ce qui a été jugé le plus digne d'intérêt par les instances de légitimation culturelle. Elle se développe en périphérie de ce qui fait référence, compte et pèse dans la sphère artistique. Elle est l'autre de l'art, mais c'est précisément à ce titre qu'elle a intéressé les avant-gardes et continue d'être regardée par nombre d'artistes utilisant la photographie. En historien consciencieux, mais non sans délectation, Clément Chéroux revient dans cet ouvrage sur quelques-unes de ces pratiques vernaculaires oubliées. Elles deviennent autant d'occasions d'interroger la photographie : faut-il (ou non) croire aux images, comment s'aveugler en les regardant, qu'est-ce qu'un amateur, quel est l'inconscient photographique du cinéma de Georges Méliès, les photographes forains ont-ils le pouvoir de changer la vie en changeant de décor, quelle était la véritable activité d'Eugène Atget, pourquoi les images documentaires avaient-elles valeur d'extase pour les surréalistes ?
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L'urbanisme, utopies et réalités ; une anthologie
Françoise Choay
- Points
- Points Essais
- 23 Octobre 2014
- 9782757844397
Au lecteur le plus curieux, cet ouvrage présente une synthèse claire et ordonnée des courants d'idées apparemment disparates et hétéroclites qui, depuis les débuts de la révolution industrielle, ont l'urbain pour objet ; ainsi qu'une anthologie de trois cents pages groupant des textes de trente-sept auteurs.
Plus fondamentalement, c'est une thèse : l'urbanisme du XXe siècle n'est pas ce qu'il croit être - réponse nouvelle à des problèmes nouveaux - mais, pour l'essentiel, reprise, répétition, de configurations discursives inconscientes nées au siècle précédent, que Françoise Choay nomme modèles.
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La robe ; une histoire culturelle ; du Moyen Âge à aujourd'hui
Georges Vigarello
- Points
- Points Histoire
- 4 Novembre 2021
- 9782757892190
Dans cet ouvrage, où une large place est laissée à l'iconographie (peintures, gravures, photographies), Georges Vigarello s'attache à montrer comment l'évolution de la robe est intimement liée au contexte social et culturel de chaque époque. Ainsi, du Moyen Âge à aujourd'hui, il retrace cette histoire faite de ruptures et de révolutions, pour mettre en lumière combien les profils et les modes suggèrent une sensibilité culturelle, épousent une vision du monde, incarnent l'évolution des moeurs. Car l'apparence de la femme traduit bien souvent ce qui est attendu d'elle, d'où l'enjeu d'une histoire des robes.
Des premiers bustes lacés au XIIIe siècle à la mini-jupe contemporaine, en passant par le corset et la ceinture étranglée de l'époque moderne ou le fourreau du XIXe siècle, les robes occidentales innovent, se métamorphosent, transforment les corps, les silhouettes, les démarches, les mouvements. Statuts et représentations de la femme sont ici révolutionnées ici avec les cultures et les sensibilités.
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La photographie fait désormais partie de la vie quotidienne. Elle s'est tellement incorporée aux habitudes qu'on ne la voit plus à force de la voir. Elle préside à tous les événements, privés ou publics. On lui prête un caractère documentaire, au point de la faire apparaître comme le procédé de reproduction le plus fidèle, le plus impartial de la vie sociale. En fait, la photographie, qui peut être instrument de connaissance et oeuvre d'art, n'est souvent qu'un instrument de communication susceptible de tous les avatars et de toutes les manipulations. C'est pourquoi l'histoire de la photographie ne peut être seulement l'histoire d'une technique : elle est inséparable d'une histoire sociale et politique.
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- Ce bref volume, dirigé et préfacé par Alain Mabanckou, réunit des auteurs majeurs d'Afrique noire francophone. Ces poètes engagés, militants de la Négritude, chantent le traumatisme de l'esclavage et de la traite, les souffrances de la colonisation, les illusions et désillusions de l'Indépendance de leurs pays, mais aussi les " valeurs nègres ", la solidarité et la fraternité de leur peuple. Six voix incontournables de la poésie africaine du XX° siècle. - Né au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou vit aux États-Unis où il enseigne la littérature francophone. Il est notamment l'auteur de Verre Cassé, Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006), et Black Bazar.
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« Cette musique, disons qu'elle fut tout de suite lucide et clairement consciente de ses intentions. Lucide, plutôt que précoce : car il ne court sur son compte aucune de ces anecdotes fabuleuses avec lesquelles se fabrique à l'ordinaire l'hagiographie des enfants prodiges ; il n'a pas, comme les nourrissons mythologiques, étranglé deux boas dans son berceau ni composé un concerto à trois ans ; même il fut, somme toute, un assez mauvais élève [...] ».
Ce célèbre texte de Jankélévitch n'a rien d'une monographie ordinaire : nourri par une grande connaissance de l'oeuvre, se gardant de suivre simplement la chronologie, il nous plonge dans l'atmosphère d'une époque pour s'ouvrir sur une réflexion sur l'art de Ravel, et sur l'art en général.
Philosophe, musicien et musicologue, Vladimir Jankélévitch (1903-1985) a occupé la chaire de philosophie morale à la Sorbonne de 1951 à 1979. Il est l'auteur d'une oeuvre considérable, traduite dans le monde entier.
Préface inédite d'Alexandre Tharaud. Discographie inédite de François Hudry.
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Jeune paysan originaire d'Hazebrouck, Aimé Maeght a connu un destin fulgurant. Devenu l'ami de Bonnard, Matisse et Picasso, il s'est bâti un véritable empire artistique. Sa petite-fille part sur les traces de cet éblouissant grand-père dont l'héritage a été malmené par des conflits qui ravagent le clan familial. L'histoire de l'art moderne racontée par le prisme d'un de ses plus grands collectionneurs.
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Une fillette et son tueur devant une vitrine, une silhouette noire descendant un escalier, la jupe arrachée d'une kolkhozienne, une femme qui court au-devant des balles : ces images signées Lang ou Murnau, Eisenstein ou Rossellini, iconisent le cinéma et cachent ses paradoxes. Un art est toujours aussi une idée et un rêve de l'art. L'identité de la volonté artiste et du regard impassible des choses, la philosophie déjà l'avait conçue, le roman et le théâtre l'avaient tentée à leur manière. Le cinéma ne remplit pourtant leur attente qu'au prix de la contredire.
Jacques Rancière analyse les formes de ce conflit entre deux poétiques qui fait l'âme du cinéma et montre comment la fable cinématographique est toujours une fable contrariée, qui brouille les frontières du document et de la fiction.
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Comment s'opère une révolution symbolique et comment réussit-elle à s'imposer ? À travers le cas exemplaire d'Édouard Manet, c'est à cette question que Pierre Bourdieu a consacré les deux avant-dernières années de son cours au Collège de France.
Située en pleine crise de l'Académie, à un moment où la croissance du nombre des peintres remettait en cause la tutelle de l'État sur la définition de la valeur artistique, la rupture inaugurée par Manet a abouti à un bouleversement de l'ordre esthétique. En abordant la genèse des tableaux de Manet comme une série de défis lancés à l'académisme conservateur des peintres pompiers, au populisme des réalistes, à l'éclectisme commercial de la peinture de genre et même aux « impressionnistes », Bourdieu montre qu'une telle révolution est indissociable des conditions d'émergence des champs de production culturelle.
Cours au Collège de France (1998-2000) suivis d'un manuscrit inachevé de Pierre et Marie-Claire Bourdieu.
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Voici le portrait de celui qui deviendra le plus grand architecte du XXe siècle : Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier. La première partie du livre, Corbeau, relate ses débuts : de sa naissance en 1887 à La Chaux-de-Fonds à ses tentatives de devenir l'architecte du régime de Vichy. Cet artiste radical et magnifique fut-il fasciste ? Le livre entreprend avec nuances de répondre à cette question. Il deviendra en tout cas la figure emblématique de la Reconstruction et des années de l'après-guerre : une immense figure d'architecte. La seconde partie du livre, Fada, retrace cet autre versant de sa carrière, avec l'examen du destin tumultueux de la Cité radieuse de Marseille et de ses trois répliques. On est plongé dans les polémiques que suscita cette « machine à habiter » que son créateur présentait comme l'une des grandes oeuvres de l'histoire. Ce livre est la chronique de la construction d'un personnage et celle de la fabrication d'un mythe.