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Wystan hugh Auden
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« C'était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest, / Mon travail, mon repos, / Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ; / Je pensais que l'amour durait pour toujours : j'avais tort ».
Se trouvent ici réunis quelques-uns des plus beaux poèmes d'amour de Wystan Hugh Auden. Ils sont suivis de cinquante aphorismes qui s'enchaînent en une réflexion sur le sens exact et véritable des mots « Je t'aime », et sur la résistance qu'opposent au langage les sentiments les plus intenses.
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Dans La Mer et le Miroir, les personnages de la pièce, après une représentation, reviennent tour à tour sur scène pour commenter, chacun dans une forme poétique qui lui est propre, le spectacle auquel le public vient d'assister. La Mer et le Miroir est un chef-d'oeuvre, aussi bien par l'intelligence critique qu'y déploie Auden que par sa virtuosité de poète, en tous points digne de l'oeuvre qu'il commente. Comme Auden l'a lui-même dit à ses amis : "C'est mon art poétique, de la même manière que, je le crois, La Tempête fut celui de Shakespeare".
Et c'est cela qui est particulièrement émouvant, dans ce poème écrit pour la scène. À la fin d'une "tempête" qui ne fut que trop réelle, la Seconde Guerre mondiale qui l'a exilé loin de son pays, Auden, dont une grande part de son oeuvre est déjà derrière lui, décide de méditer sur ce que signifia, pour Shakespeare, écrire une ultime pièce avant de renoncer à son art. Loin de voir dans La Tempête, comme Henry James, une pièce où Shakespeare se serait contenté d'offrir à son public comme à lui-même l'exemple le plus pur et le plus rare de son art littéraire, Auden a le coup de génie de donner à Caliban le dernier mot, au cours d'un long discours écrit dans une prose aussi subtile que celle de James. Il a compris que l'art n'est pas un sanctuaire, qu'il est le lieu où la vie la plus réelle peut se confronter à son reflet et que seuls les échanges constants de l'un à l'autre permettent de parvenir à quelque chose comme une "relation restaurée".
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Dis-moi la vérité sur l'amour ; quand j'écris je t'aime
Wystan hugh Auden
- Points
- Points Poesie
- 22 Janvier 2009
- 9782757812181
« C'était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest, Mon travail, mon repos, Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ;
Je pensais que l'amour durait pour toujours : j'avais tort. » Se trouvent ici réunis quelques-uns des plus beaux poèmes d'amour de Wystan Hugh Auden. Ils sont suivis de cinquante aphorismes qui s'enchaînent en une réflexion sur le sens exact et véritable des mots « Je t'aime », et sur la résistance qu'opposent au langage les sentiments les plus intenses Né en 1907 à York, mort à Vienne en 1973, W. H. Auden a émigré aux États-Unis en 1939. Auteur d'ouvrages de critique et d'essais, de pièces de théâtre et de livrets d'opéra, il est surtout connu comme l'un des poètes anglo-saxons les plus influents du XXe siècle.
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" W. H. Auden, poète et critique, donnera des cours sur Shakespeare à la Nouvelle Ecole de recherche sociale à partir de mercredi. Mr Auden a annoncé qu'à cette occasion [...] il se propose de lire toutes les pièces de Shakespeare dans l'ordre chronologique. " Cet entrefilet parut dans le New York Times du 27 septembre 1946, signalant une rare occasion d'entendre un des grands poètes du XXe siècle commenter l'oeuvre de Shakespeare Méticuleusement reconstituées par Arthur Kirsch et par Alan Ansen, qui devint le secrétaire et l'ami du poète, ces conférences font entendre la voix unique du poète, qui nous parle avec clarté et éloquence tout au long de ces pages. Auden y fait allusion à Homère, Dante et saint Augustin, à Kierkegaard, Ibsen et T S. Eliot, tirant ses exemples de toute la richesse de la littérature et de l'opéra européens aussi bien que des journaux et magazines, des films et dessins animés de son époque. Le résultat est un exemple magistral de cette " conversation à bâtons rompus " qu'était la critique selon Auden. Véritable entretien entre la vaste pensée d'Auden et l'oeuvre de Shakespeare, ces conférences préludent à un grand nombre d'idées développées ultérieurement dans les ouvrages en prose du poète - une prose où, comme l'a noté un critique, " tous les artistes du passé vivent et parlent entre eux ". " Les conférences d'Auden sur Shakespeare sont un mélange merveilleux d'intelligence ferme et patiente et d'intuitions fulgurantes - fougueuses, affranchies de toute influence, ingénieuses, n'ayant peur de rien, libérées de tout aspect de piété sirupeuse et respirant l'intelligence.
Ce livre est publié à l'occasion du trentième anniversaire de la mort d'Auden (York, 1907 - Vienne, 1973) simultanément avec Quand j'écris je t'aime, sa grande réflexion poétique sur le thème de l'amour et de la poésie. Du même auteur sont parus dans la collection Anatolia Le Prolifique et le Dévoreur et journal de guerre en Chine (en collaboration avec Christopher Isherwood).
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Horae canonicae
Wystan hugh Auden
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 18 Janvier 2006
- 9782743614850
c'est à l'orée de la quarantaine que w.
h. auden (1907-1973) entreprend d'écrire le poème horse canonicoe, que beaucoup tiennent pour son chef-d'oeuvre et l'une des plus grandes réussites de la poésie anglophone du xxe siècle. le canon de la liturgie catholique romaine réglemente l'emploi du temps des moines en fixant les heures d'assistance aux offices ; ce sont les sept " heures canoniques ". jour et nuit, sept fois, les moines vont à la chapelle écouter le récit de la passion du christ, et chanter.
"j'eus l'idée, dit auden, d'écrire une série de poèmes correspondant aux offices de l'eglise. ce qui m'intéressait, c'était que les offices célèbrent des événements historiques, particulièrement les événements de la passion du christ, et qu'ils se répètent chaque jour. si bien que ce que j'avais en tête, c'était qu'il devait être possible d'écrire une série de poèmes qui parleraient de la relation entre l'histoire et la nature.
".
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La supériorité d'auden au regard de ses contemporains est visible dans sa maîtrise technique, dans sa culture et dans sa capacité à pénétrer le fond de la condition humaine.
Mais elle est surtout évidente dans l'énorme générosité de son esprit et dans l'intelligence avec laquelle il vient à la rencontre du lecteur. même dans ses moments les plus sombres, auden vous illumine et vous réchauffe le coeur. lisez auden dans l'original. c'est une suggestion raisonnable, peu de choses sont aussi raisonnables, parce que en vérité les poésies d'auden rendent cette vie plus acceptable.
Le don de créer un tel effet est rare dans notre monde, et il convient d'en tirer profit. (joseph brodsky) " maintenant, avec la triste sagesse qu'apporte le souvenir, je perçois auden comme un spécialiste des figures infinies de l'amour non partagé. " (hannah arendt).
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A collection of poems by the English poet includes "Song", "Calypso", and "Lullaby"