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Poche de Saint-Nazaire : neuf mois d'une guerre oubliée
Michel A. Gautier
- Geste
- 26 Mars 2015
- 9782367463025
« À l'été 1944, après avoir libéré la Bretagne en moins d'une semaine, les chars de Patton avaient contourné les « poches » pour mettre cap à l'Est et gagner la course à Berlin. La Poche de Saint-Nazaire fut la plus vaste et la plus peuplée des poches de l'Atlantique : 30 000 soldats allemands au milieu de 130 000 civils assiégés par 16 000 FFI et quelques milliers d'artilleurs et de fantassins américains.
Une histoire aux marges de l'Histoire ; petite guerre quasi médiévale, avec ses ruses et ses pièges, ses prises de guerre et ses otages, ses victoires éphémères et ses revanches du lendemain. Et au milieu, dans un décor de gourbis, de Posten et de tranchées, de marais inondés et de fermes qui brûlent, un petit peuple épuisé, sans pain, sans feu ni lumière, et bientôt sans espoir.
« On nous avait oubliés », disent les derniers témoins... Jusqu'au 11 mai 1945 où la 2ème Guerre mondiale éteignait ses derniers feux dans de petites bourgades aux noms inconnus : Cordemais, Bouvron, La Sicaudais...
Michel-Alexandre Gautier met ici en lumière l'histoire de cette zone de repli et de ces oubliés à l'issue d'une recherche au long cours ; en effet, de 2002 à 2017, en s'appuyant sur les archives de guerre, il a mené son enquête auprès de tous les protagonistes de la période encore vivants, civils et militaires des deux camps. » -
Une si longue occupation - combat et vie quotidienne en pays de retz de juin 1940 a la liberation de
Michel A. Gautier
- Geste
- 10 Mai 2005
- 9782845611818
Entre 1940 et 1944, peuple des bourgs et des campagnes, réfractaires et maquisards, héros anonymes du pays occupé, tous doivent se plier à l'heure allemande.
Puis, alors que le reste de la france se libère, ici - en pays de retz - la guerre continue. tout manque : lumière, chauffage, sucre, café, tabac. patates et pain noir constituent l'ordinaire qu'il faut partager avec les réfugiés nazairiens. mais surtout avec l'occupant. circuler dans la campagne est risqué, une haie ou le détour d'un chemin peuvent dissimuler un guerrier en embuscade. ami ou ennemi ? la seule issue est de se comporter en " bon français " ! les soldats, eux, entre deux assauts, grelottent dans leurs gourbis d'un côté, dans les blockhaus de l'autre.
La population n'a plus qu'à évacuer en hâte les secteurs des combats. après avoir redouté les bombardiers " libérateurs " comme à royan, la poche de saint-nazaire s'ouvre enfin. c'est là que s'éteint la guerre européenne, le 11 mai 1945.