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Michel Séonnet
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À l'âge des bilans, Louise entreprend de faire la vérité sur la mort de son père qu'elle n'a jamais connu. Adjudant incorporé dans un Goum marocain, il est officiellement mort au cours d'une opération en Indochine. Louise n'y a jamais vraiment cru. Ayant trouvé la piste d'un ancien goumier, elle part au Maroc en quête d'une explication définitive. Mais les histoires se brouillent. Celui dont on lui parle est-il son père ? Et qui est cette femme marocaine avec qui il aurait eu une liaison ? Louise parcourt le Maroc - un Maroc pétri de couleurs, d'odeurs et de saveurs, où la chaleur le dispute à la pluie, le sable à la boue - sur les traces d'un fantôme. Car pour ce qui est de la réalité présente, c'est celle des immigrants clandestins qu'il lui faut affronter. Celle des disparus en mer. Les fils même des anciens goumiers qui laissent derrière eux des orphelins. Le voyage de Louise est jalonné de découvertes, de surprises et d'émotions. Quel est donc ce pays que le destin s'obstine à essayer de lui faire voir ?
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Au lendemain de la mort de la femme qu'il aime, le narrateur entreprend de dire encore un peu de toi. Il convoque ses souvenirs, se rappelle les discussions, les rêves communs, les déchirures communes, l'espérance et la foi communes, le partage des émotions que procurent l'art, la musique, la littérature et le combat contre la maladie. En contrepoint du récit, une interprétation du Cantique des cantiques : chant d'amour au sanctuaire des corps mêlés quand la fusion des sueurs, des peaux et des chairs est de fait celle des âmes.
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Petit livre d'heures à l'usage de ma soeur
Michel Séonnet
- L'Amourier
- Thoth
- 8 Novembre 2006
- 9782915120301
Michel Séonnet réhabilite dans une perspective plutôt laïque le Livre d'Heures (ouvrage religieux médiéval illustré destiné à l'édification des moines). Adressé à sa soeur il relève la gageure d'écrire un livre pieux pour une impie.
Ma soeur m'a demandé de lui écrire un Livre d'Heures.
Elle me demande l'impossible: un livre pieux pour une impie!
Elle vient d'être opérée d'un cancer et subit en ce moment la violence d'une chimiothérapie que l'on espère salvatrice.
Au mur de mon bureau, il y a toutes sortes d'images: cartes postales, reproductions, découpes de journaux, dessins, textes aussi comme des affiches. Lorsque tout semblait devoir s'écrouler, je savais, les regardant, avoir là de quoi faire face à ce qui venait. Armes de patience autant que de résistance. Ce sera la matière de mon Livre d'Heures.
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«Qui tient bon ? J'ai tellement lu et relu ces pages - Dietrich Bonhoeffer, Résistance et soumission, Lettres et notes de captivité -, je les ai tellement recopiées, annotées, collées au mur certains jours comme des sortes d'icônes, paroles dont j'espérais qu'elles puissent être un recours aux jours d'effondrement, je les ai si souvent invoquées comme pour vouloir en faire apprentissage - et la question de savoir, justement, comment soi-même on pourrait tenir bon -, qu'à les lire maintenant ici, à Berlin, dans cet hôtel que j'ai choisi précisément sur la ligne de métro qui conduit à Tegel (où Bonhoeffer fut emprisonné), je ne sais plus : quand tout cela a-t-il commencé ? depuis quand ce livre qui, certains jours, paraissait de lui-même sortir des rayonnages, venir à moi, s'offrir en quelque sorte comme on dit que les ermites reçoivent nourriture des oiseaux ?» Michel Séonnet.
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Ce récit est scandé par le pas d'un âne. Des coups donnés, réguliers ; des coups infligés à une porte. trois fois rien dans la nuit. un enfant les perçoit pourtant et l'histoire est enclenchée.Ça part de rien, et l'on est happé par un récit conçu comme ces tourbillons de fleuve qui nous emportent, par cercles concentriques, dans les tournoiements de l'Histoire.
Nous savions combien l'âne est une figure fraternelle et généreuse. Mais ce que nous découvrons dans le récit de Michel Séonnet, c'est qu'il est aussi porteur de mémoire. Un âne que l'on croyait si paisible va entraîner trois enfants derrière lui. En pleine nuit. À travers routes et montagnes. Ils ont rendez-vous avec l'histoire, celle de la deuxième guerre mondiale, dans laquelle se mêle le destin d'hommes, de femmes, d'enfants, et de trois ânes. À chacun des enfants il sera révélé comment cette histoire est aussi la sienne.
Ce récit d'une grande tendresse concerne autant les adultes que les enfants.
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Que dirai-je aux enfants de la nuit ?
Michel Séonnet
- Verdier
- Litterature Francaise
- 1 Mars 1994
- 9782864321989
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Il a toujours pensé que c'était au moment du carnaval de l'hiver 1954 que l'enfant avait failli mourir. Grand-père était concierge de l'Administration. Et toute la famille vivait à l'étroit dans la loge, attendant que l'enfant à peine né se décide entre vivre et mourir. «Est-ce qu'il est mort ?» demandaient les visiteurs. Et c'était comme si la réponse ne lui était jamais parvenue. C'est peut-être pour ça qu'il est revenu à Nice. Plus de quarante ans après.
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Ce pourrait n'être qu'une accumulation de faits divers misérables. Élise a quitté mari et enfants et erre sur les routes. Noël vit dans la rue et dort dans des containers à poubelles. Isabelle est une enfant malade qui meurt autant de solitude. Deux filles se pendent à la même poutre d'une usine désaffectée. Loâna abandonne dans la benne à ordures l'enfant sortie de son ventre. Hervé, handicapé mental, fugue. La vieille Marthe va mourir. Des vies de rien. De celles que l'on croise sans les voir au détour d'une rue, d'un article de journal. Mais ici, au lieu de se perdre dans l'oubli et l'indifférence, c'est comme si elles venaient se greffer les unes sur les autres. Elles s'éveillent mutuellement. Se poussent en avant un peu comme des boules. Habituellement, dans les romans, les vies se croisent. Ici elles s'ajoutent. «Ce n'était peut-être qu'un seul mouvement, répète Élise, un seul mouvement de vie à l'intérieur duquel tout pouvait se déplacer, se transformer, s'échanger.» Les ânes sont les artisans de ce mouvement en avant qui vient tirer les personnages de l'oubli. De la mort aussi. Qui les conduit les uns aux autres. Le «pas de l'âne», c'est le mouvement de l'écriture elle-même.
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«C'est après la remise des nouveaux uniformes, après le serment bras levé, au Reich, au Führer, qu'on leur tatoue sous le bras, en bleu, le groupe sanguin comme c'est de rigueur dans la Waffen SS, puis on leur distribue des armes, quelques jours plus tard ils sont sur le front de l'Est. Voilà l'histoire. Mais dans cette foule d'hommes bras levés je n'arrive jamais à te reconnaître, voir ton visage, savoir si tu fais partie de ceux qui, juste avant le serment, ont assisté à la messe dite par le vieil aumônier délirant qui vous a accompagnés jusque-là, si tu es parmi ceux qui ont endossé le nouvel uniforme sans tergiverser ou parmi ceux qui ont hésité, ceux que l'on a menés là de force, ceux à qui on n'a laissé le choix qu'entre la division Charlemagne et le peloton d'exécution. Peu importe puisque de toute façon tu es là. Quelle que soit la manière dont cela s'est réellement passé.» Michel Séonnet.
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Jacques Stephen Alexis : ou le voyage vers la lune de la belle amour humaine
Michel Séonnet
- L'Amourier
- 21 Mai 2022
- 9782364180666
Jacques Stephen Alexis est un écrivain majeur de la littérature haïtienne et, au-delà, de la littérature francophone. Né aux Gonaïves en Haïti, le 22 avril 1922, il meurt en avril 1961, assassiné par des miliciens à la solde du dictateur Duvalier. Il a 39 ans.
Michel Séonnet se glisse dans la peau d'un conteur, d'un «compose» dit-on en caraïbe, ou griot africain, pour raconter la biographie de cet humaniste et militant extraordinaire qui fut tout à la fois écrivain et homme politique. Conduit à l'exil en France à plusieurs reprises, Alexis y côtoie Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Aragon. En 1956, il participe à Paris au premier Congrès des écrivains et artistes noirs. Toute son oeuvre porte la marque de cette révolution intérieure qu'il nomme «la belle amour humaine» et qu'il ne dissocie pas de la révolution politique. Il publiera trois romans chez Gallimard puis un recueil de contes. Livre qui donne toute son actualité à l'Haïti d'aujourd'hui. -
Petit homme perdu dans les bouleversements de sa propre vie, Eugène B. chante. Comme dans un opéra. Il chante devant les merveilles de cette terre provençale qui l'entourent. Il chante face aux désastres qu'il subit : la déchéance d'un petit propriétaire terrien devenu concierge ; les violences de la guerre et de l'occupation ; la mort de la fille aînée et les errances miliciennes de l'unique fils. Eugène chante. Comme si seul le chant pouvait donner sens et réalité aux convulsions de sa vie. Comme si ces airs célèbres (Werther, Faust, Paillasse...) qu'il se plaît à interpréter de sa voix de ténor pouvait lui tenir lieu de garde-corps. De ligne de survie. Qui lui aurait permis, malgré toutes les chutes, les déroutes, les désespoirs, de se tenir dans la lumière solaire. Alors il chante : Et toi, soleil, viens m'inonder de tes rayons vermeils !
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Armand Gatti (1924-2017) a souvent raconté comment, adolescent, il avait tenté de marcher sur les eaux du port de Monaco à la seule force des poèmes qu'il récitait. Ainsi, déjà, voulait-il défier un des principaux adversaires de la vie humaine : la pesanteur. Toute sa vie il n'a cessé de déployer poèmes, films, pièces de théâtre, pour tenter de répondre à ce défi. Atteindre la démesure. Se donner une dimension d'univers. Parlant de ceux et celles qui sont parti-es en fumée dans les crématoires nazis, il dira : Enterrer, c'est dans la terre. Inventer c'est dans le vent. Les morts de ce temps là, il faut les in-venter. D'une certaine manière il donnait là l'orientation de toute son oeuvre. Mettre dans le vent, dans le vol, ceux que les verdicts de la vie et de l'histoire ont foudroyé... Comme si l'écriture pouvait offrir à chacun le devenir oiseau que la nature lui refuse.Michel Séonnet, écrivain romancier, a accompagné le travail et l'oeuvre d'Armand Gatti pendant plus de quarante années. D'abord par des « expériences » menées dans différentes villes. Puis par l' écriture, préfaces, articles, interventions consacrées à son oeuvre. On trouvera dans ce livre la plupart de ces textes aujourd'hui difficiles d'accès ainsi que des inédits.
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Une vie de quinze ans , c'est le récit par l'écrivain Michel Séonnet du combat d'Ambroise, jeune adolescent, contre un cancer qui va le conduire à la mort.
Combat face à la maladie, mais surtout itinéraire spirituel, proximité avec Dieu d'un jeune complètement d'aujourd'hui, fan de foot et de musique, soucieux de sa famille et des copains, habité par une vrai soif de vie et d'authenticité... " La première fois que j'ai vu Ambroise en photo, il portait fièrement le maillot bleu frappé du coq de l'équipe de France de football. Le regard haut, les mains dans le dos, concentré à la mesure de l'événement qui s'annonce et de la lutte qu'il va falloir mener, il avait pris la pose que l'on voit justement aux footballeurs au moment de l'hymne national.
La photo avait été prise au mois d'août 2008 entre deux séquences de chimiothérapie, court moment de répit à refaire les forces laminées par le traitement, et il allait devoir y retourner, continuer le match, oui, un combat au résultat incertain auquel il consacrait toutes ses forces, son souffle, son énergie... "
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En quelques mots :
" C'est l'entrelacement de l'intime des vies et de l'histoire entre les deux rives méditerranéennes qui m'a requis. Va-et-vient des guerres et des exils. Drames et naufrages, justement. Mais aussi l'obstinée résistance de bien des protagonistes à simplement vouloir que leur vie soit une vie. " Michel Séonnet ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Contenu du livre :
C'est l'histoire d'une femme, Louise, qui n'a jamais accepté les explications qu'on lui a données concernant la mort de son père disparu pendant la guerre d'Indochine alors qu'elle n'était pas encore née. Une photo vient relancer sa quête. Celle d'Ali, un ancien combattant marocain de l'armée française qui aurait servi sous les ordres de son père. Louise le retrouve. Elle le suit au Maroc. Mais au lieu d'un passé, c'est tout un présent violent et douloureux qui la submerge. Un continent en déroute, aux habitants naufragés. Tous naufragés d'une même histoire. Est-elle prête à essayer de comprendre ceux dont la route vient heurter la sienne, ou ne verra-t-elle pas plus loin que le bout de son roman familial ?
" L'enjeu, ici, comme dans beaucoup de mes textes, est de parvenir à mettre en mouvement, d'un même geste d'écriture, ce qu'on appelle histoire, ce que l'on aligne quotidiennement sous le nom d'actualité, et la singularité de vies qui y cherchent leur chemin. La littérature, seule, nous permet d'approcher la réalité du monde. Elle nous permet d'essayer de nous tenir à hauteur de son énigme - et non se contenter de l'apparence et des discours. Par elle, il nous arrive de pouvoir rendre à sa vérité le silence de vies naufragées. " Michel Séonnet ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Auteur :
Michel Séonnet, né en 1953, a longtemps accompagné le travail d'Armand Gatti dont il a publié et préfacé les oeuvres chez Verdier. Il a publié plusieurs romans, notamment chez Gallimard, ainsi que des essais et des albums jeunesse.
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Chez Gallimard : La Marque du père (2007), Le Pas de l'âne (2005), Sans autre guide ni lumière (2002), La Chambre obscure (2000).
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Nouveau venu à l'Aube avec ce très beau roman, Michel Séonnet réussit à lier des thèmes qui nous sont chers, comme le Viêt-nam et l'Afrique, la quête de soi (et de l'autre) et l'enfance...
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L'homme qui allait devenir le Pape François
Michel Séonnet
- Hachette Romans
- 1 Avril 2015
- 9782013973076
De Buenos-Aires à Rome, le temps d'un vol, portrait du Cardinal Jorge Bergoglio, qui allait devenir le 266e pape de l'Eglise catholique de Rome, sous le nom de François. « Lorsque l'avion eut décollé il sortit son chapelet. Qu'avait-il de mieux à faire que de confier à la Vierge Marie toutes ces pensées qui l'assaillaient et que tous ceux qu'il avait rencontrés depuis l'annonce de la démission de Benoît XVI n'avaient cessé de lui renvoyer : Oui, il se pouvait très bien qu'il soit fait pape et ne revienne jamais à Buenos Aires. »
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Pour l'enfant rêveur, timide et malhabile, qui depuis la grève de la plage de Nice regarde la mer, les vagues sont un refuge complice. Il voudrait, à leur image, devenir eau et galets et s'immerger dans les mystères de la mer. Réceptif à sa violence, autant qu'à sa douceur sensuelle, il découvre qu'elle a aussi pouvoir d'apporter jusqu'à lui des bribes du monde d'en face. La mer va l'ouvrir à l'inconnu, à l'étranger dont il guettera la venue, rêvant que de cette autre rive lui arrive un frère ou peut-être un amour.
Michel Séonnet nous offre ici un récit délicat dont le déroulé est rythmé par les vagues.
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David, le roi de dieu ; avec un contrepoint de Jean-Pierre Simeon
Michel Séonnet
- Librinova
- 14 Juin 2019
- 9791026234098
Nous n'en avons pas fini avec David. Non seulement parce que l'histoire du petit berger devenu roi a tout d'une tragédie antique - amours, meurtres, vengeances, trahisons... Mais parce que le règne de David va fonder jusqu'à aujourd'hui la manière de lier le politique au religieux, de les enchaîner bien souvent. Depuis Charlemagne, toutes les formes de royautés européennes se sont voulues, par l'onction reçue de Dieu, à l'image de David. De même dans le monde arabo-musulman où les Califes (jusqu'au califat aujourd'hui autoproclamé de Daech) sont tous en succession de David - « nous l'avons fait Calife », dit le Coran. À travers ces péripéties de puissance et de sang, c'est toute la question des relations entre la religion et la puissance politique qui s'expose. Question redevenue d'une violente actualité. Mais ce en quoi David nous importe encore plus, c'est qu'au coeur même de l'effervescence de ces relations tendues entre pouvoir et religion il va faire naître un des sommets de la poésie universelle : les psaumes. S'approcher de David, c'est convoquer ce tumulte où le chant émerge du chaos. Aux derniers jours de sa vie, abandonné de tous, David n'a plus à ses côtés qu'une jeune vierge qu'on lui apporte pour le réchauffer et éveiller ce qu'il lui reste de virilité. Faute de devenir son amante, elle va devenir sa confidente et réveiller en lui les déchirements d'une vie prise entre ces deux formes du combat. Intérieur et extérieur. Mystique et guerrier. Poétique et politique.
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Un jour particulier
Michel Séonnet, Olivier Desvaux
- Elan Vert
- Pont Des Arts
- 28 Mars 2019
- 9782844555489
Aujourd'hui était un jour particulier.
Jeanne-Marie, sous un soleil de plomb, se rendait aux champs pour apporter le déjeuner aux femmes parties depuis l'aube. La journée serait longue.
Difficile. Il ne fallait pas perdre de temps.
Un jour, un seul jour par an, les paysans qui n'avaient pas de terre étaient autorisés à venir glaner, à ramasser les épis restés de-ci de-là après la récolte.
Pourvu que la journée soit bonne !
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Voici un carnet à spirale qui nous offre bien des bonheurs ! On aligne au hasard deux des cinquante volets mobiles qui le constituent et hop ! on obtient un drôle de portrait d'enfant, dessiné par Zaü au pinceau et à l'encre de Chine. Parfois, il y a déjà un peu de couleur sur l'image et l'enfant lecteur n'a qu'à compléter. Parfois, c'est lui qui choisit complètement la mise en couleurs des deux demi-portraits qu'il lui plaît d'associer.
En vis-à-vis, des mots se juxtaposent, constituant une phrase, insolite et incongrue, à la première personne... Un petit album créatif pour entremêler activement nos mots et toutes les couleurs de la vie.
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Tous pareils, tous pas pareils
Michel Séonnet, Olivier Pasqiers
- Rue Du Monde
- 4 Juin 2010
- 9782355041204
Voici un carnet à spirale qui nous réserve bien des surprises quand on aligne de manière aléatoire deux des cinquante volets mobiles qui le constituent. On obtient ainsi le portrait d'un enfant un peu étrange, constitué de deux moitiés de photographies en noir et blanc. Toutes les couleurs de peau et d'origine défilent avec, pourtant, la même enfance dans les yeux et presque la même peluche sous le bras. En quelques sortes, une belle collection de photos...
D'identité nationale multicolore, plus ludique que didactique.
En vis-à-vis, une phrase s'affiche, générée par le hasard elle aussi, donc joyeusement décalée. Elle vient nous apprendre à jouer avec les mots des uns et les histoires des autres, tout en souriant...