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Karim Miské
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France 2030. La guerre civile fait rage et des affrontements entre coalition de gauche et milice d'extrême-droite embrasent Paris et sa banlieue. Kamel Kassim, scénariste, se terre chez lui à Belleville, jusqu'au jour où une attaque en bas de son immeuble va l'obliger à s'impliquer. Il plonge alors dans la noirceur d'un pays fracturé, explorant ses rouages politiques et ses intrigues sinistres. Mais aussi ses dernières zones d'humanité...
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Dans le 19e arrondissement de Paris, toutes les communautés, religieuses et ethniques, se côtoient au quotidien. Sushis casher, kebabs, restaurant turc, coiffeur juif... Seul Ahmed Taroudant se tient à distance de cette population cosmopolite et se réfugie dans la lecture de romans policiers. Jusqu'au jour où il découvre le corps de sa voisine assassinée...
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« Au commencement, il y a la honte. [...] Et puis un jour, boum ! La vérité. » Un uppercut, voilà ce que nous expédie Karim Miské ! Né d'un père mauritanien, diplomate et musulman, d'une mère française, assistante sociale, professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie aux yeux des autres. Sans cesse ballotté entre une identité et une autre, il essaiera d' « appartenir » à toutes pour finalement n'en accepter aucune. Mais son miroir et les autres lui renverront toujours l'image du bâtard, du paria. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tourneront indéfiniment autour de thème de l' «appartenance ». Perdu entre différents mondes, Arabe, Blanc, Chrétien, Athée, Musulman, Noir, communiste ; entre plusieurs pays, la France, la Mauritanie, et même l'Albanie d'Hoxha pour laquelle s'est passionnée sa mère, Karim Miské s'est trouvé un refuge, un navire qui l'aide à traverser la vie : la littérature. Les mots des autres pour échapper à ceux de ses proches. N'appartenir, comme son titre le laisse présager, refuse toute relégation dans une quelconque catégorie. Il est à la fois essai, récit, témoignage, autobiographie, radioscopie de la complexité du monde, ou encore l'expression d'une colère salvatrice et pleine d'humour ! Récit d'un parcours atypique, d'une blessure encore vive, de souvenirs d'enfance, N'appartenir raconte une histoire universelle, nourrie des lectures d'Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix. De celles et ceux qui ont dit la réalité écorchée, dissimulée et emmurée dans l'hypocrisie et le mensonge de toutes les sociétés. Enlevée, cocasse, généreuse, provocatrice, à la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, cette explosion est un miroir tendu au lecteur qui pourra s'y reconnaître, à celui qui refuse d'appartenir.
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La décolonisation commence au premier jour de la colonisation. Dès l'arrivée des premiers Européens, les peuples d'Afrique et d'Asie se soulèvent. Personne n'accepte de gaîté de coeur d'être dominé. Mais pour recouvrer un jour la liberté, il faut d'abord rester vivant. Face aux mitrailleuses des Européens, les colonisés reprennent la lutte sous d'autres formes : de la désobéissance civile à la révolution communiste, en passant par le football et la littérature. Un combat marqué par une infinie patience et une détermination sans limite. Cette longue lutte constitue l'objet de ce livre qui, restituant le foisonnement des recherches universitaires, propose avant tout un nouveau récit entraînant. Une épopée inoubliable qui nous fait découvrir des héroïnes et des héros inconnus ou oubliés de cette histoire douloureuse : Manikarnika Tambe, la reine de Jhansi qui mena ses troupes à l'assaut des Britanniques en Inde, Mary Nyanjiru, l'insurgée de Nairobi, Lamine Senghor, le tirailleur sénégalais devenu militant anticolonialiste à Paris. Au fil des pages, nous rencontrons des personnages plus familiers : l'Algérien Kateb Yacine, l'Indien Gandhi, les Vietnamiens Giap et Ho Chi Minh. Avec eux, un vent de résistance emporte le monde et aboutit à l'indépendance de presque toutes les colonies dans les années 1960. Mais à quel prix ? Dans l'Inde atomique d'Indira Gandhi, dans le Congo soumis à la dictature de Mobutu ou dans un Londres secoué par les émeutes des jeunes issus de l'immigration, cette histoire des décolonisations démontre à quel point il est crucial de la raconter aujourd'hui.
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S'appartenir est un cri de colère : celui d'un enfant qui entend son grand-père, chéri mais sénile, le traiter de « bâtard ». Sa réponse est ce témoignage mis en images et en couleurs par un autre révolté, familier et complice de l'univers de Karim Miské : Antoine Silvestri. Né d'un père mauritanien diplomate et musulman, d'une mère française, assistante sociale puis professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie pour les autres : une « tête d'Arabe avec des manières de Blanc ». Sans cesse balloté entre une identité et une autre, il essaiera « d'appartenir » à toutes pour finalement faire le choix de n'en accepter aucune pour simplement s'appartenir, l'idéal de tout être humain. C'est de cette ambivalence qu'il nourrit son activité professionnelle. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tournent autour d'un même thème : l'appartenance. Écartelé entre des univers différents, Arabe, Blanc, Noir, chrétien, athée, musulman, communiste ; puis entre la France, la Mauritanie, auxquelles s'ajoute l'Albanie d'Enver Hoxha (pour laquelle sa mère s'est aveuglément engagée), Karim Miské s'est trouvé un unique navire pour traverser l'existence : la littérature. S'appartenir est nourri des lectures d'Arendt, Sartre, Balzac, Orwell, Manchette, des musiques de Johnny Rotten, Patti Smith, Janis Joplin, Jimi Hendrix, et enrichi des références plastiques d'Antoine Silvestri qui s'étendent de la Renaissance italienne à l'expressionnisme viennois. Récit d'un parcours atypique, S'appartenir raconte une histoire universelle. À la fois réflexion politique, sociologique, philosophique, pleine de tendresse et d'humour, elle est un miroir tendu au lecteur. Les problématiques abordées sont au coeur de la société en pleine mutation dans laquelle nous vivons. S'appartenir est un cri de colère : celui d'un enfant qui entend son grand-père, chéri mais sénile, le traiter de « bâtard ». Sa réponse est ce témoignage mis en images et en couleurs par un autre révolté, familier et complice de l'univers de Karim Miské : Antoine Silvestri. Né d'un père mauritanien diplomate et musulman, d'une mère française, assistante sociale puis professeure, athée et féministe, Karim Miské est une bizarrerie pour les autres : une « tête d'Arabe avec des manières de Blanc ». Sans cesse balloté entre une identité et une autre, il essaiera « d'appartenir » à toutes pour finalement faire le choix de n'en accepter aucune pour simplement s'appartenir, l'idéal de tout être humain. C'est de cette ambivalence qu'il nourrit son activité professionnelle. Documentaires, scénarii, livres, tous ses travaux tournent autour d'un même thème : l'appartenance. Écartelé entre des univers différents, Arabe, Blanc, Noir, chrétien, athée, musulman, communiste ; puis entre la France, la Mauritanie, auxquelles s'ajoute l'Albanie d'Enver