Jean Louis Henrion
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La cause du désir ; de Lacan à Platon
Jean-Louis Henrion
- Campagne Premiere
- Recherche
- 29 Août 2018
- 9782372060431
La référence à Platon, et au-delà à Socrate, apparaît nécessaire à Jacques Lacan comme à Sigmund Freud. Socrate est analyste avant l'heure, et Lacan, dans sa lecture du Banquet de Platon, définit l'agalma comme l'objet en jeu dans le transfert.
Jean-Louis Henrion souligne combien Lacan fait une lecture brillante de Platon, une lecture avec ses impasses, ses contresens, mais aussi ses fulgurances géniales : du transfert est ici en jeu.
Ainsi, par son étude fine et précise des séminaires du psychanalyste français comme des textes du philosophe grec, Jean-Louis Henrion éclaire l'énigme du désir de l'analyste, et plus encore celle du passage de l'analysant à l'analyste.
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La logique collective de lacan, sa situation a l'egard de ""massenpsychologie und ich-analyse"" de
Henrion Jean-Louis
- Pu Du Septentrion
- 8 Juillet 1998
- 9782284006541
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Tableaux de Paris
Louis-Antoine Caraccioli, Charles Henrion, Jean-Baptiste Pujoulx
- Etude Du Dix Huitieme Siecle
- 23 Septembre 2016
- 9791092328103
Trois textes décrivant Paris à la fin du XVIIIe siècle ont été réunis ici sous le titre de Tableaux de Paris en référence à l'ouvrage que L.-S. Mercier fait paraître en 1787 : l'un, Paris en miniature (1784), devance de peu le texte de Mercier ; l'autre, intitulé Encore un tableau de Paris (1798), montre, à travers son titre, le succès de la formule : une série d'aperçus pittoresques et insolites sur la grande ville. Le troisième, Paris à la fin du XVIIIe siècle (1801), se référant explicitement à Mercier, mais cherchant aussi à s'en démarquer, propose un « coup d'oeil rapide », sur une ville certes bien connue mais où, au seuil d'un nouveau siècle, « tout est neuf, et pourrait être piquant sous la plume d'un bon historien ».
Ces ouvrages, issus de la plume de polygraphes aujourd'hui oubliés (respectivement Louis-Antoine Caraccioli, Charles Henrion et Jean-Baptiste Pujoulx) relèvent d'un genre mixte, qui se développera au XIXe siècle et que W. Benjamin qualifiera plus tard de « littérature panoramique » : dérivés des antiquités de Paris, proches des guides de la ville, dont ils se distinguent par leur caractère non systématique, ils entretiennent des relations avec les récits de voyage ; ils sont enfin redevables de la tradition moraliste qui avait fait de la ville un objet de prédilection. Toutefois la perspective morale s'est souvent muée en revendication de légèreté. Caraccioli tourne le dos à ces « générations renfrognées qui ne parcouraient que des in-folio ». Il insiste, comme le feront plus tard Henrion et Pujoulx, sur l'irréductible identité de Paris, « immense capitale dont les habitants forment un monde », et que seuls le coq-àl'âne, la désinvolture et l'humour permettent d'appréhender. À bien des égards, tous trois sont aussi des témoins précieux d'une époque (Paris à la veille et au lendemain de la Révolution) dont ils rendent compte avec autant de pertinence que de verve.
Textes établis et présentés par Sophie Lefay.