Hervé Kempf
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La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, qui saccage le service public de la santé, détruit les écosystèmes et aggrave les inégalités, plongeant des dizaines de millions d'humains dans la misère.
Plutôt que de se remettre en cause suite à la crise financière de 2008, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé.
Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte.
Hervé Kempf
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Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n'est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d'une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l'avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.
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Comment les riches détruisent la planète
Hervé Kempf
- Points
- Points Terre
- 3 Septembre 2020
- 9782757888322
Pour la première fois dans notre histoire, le dynamisme de l'espèce humaine se heurte aux limites de la biosphère. Nous devons relever le défi, magnifique mais redoutable, d'orienter différemment l'énergie humaine.
Or une classe dirigeante cupide fait obstacle à ce changement de cap.
Elle n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice et prétend que la seule voie possible est celle qui accroît toujours plus la richesse.
Cette représentation du monde est aveugle. Elle sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère et consent à dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.
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Pour sauver la planète, sortez du capitalisme
Hervé Kempf
- Points
- Points Terre
- 3 Septembre 2020
- 9782757888339
Et si l'on rompait le sortilège qui prétend qu'« il n'y a pas d'alternative » ? C'est possible et même indispensable, alors que la catastrophe écologique s'aggrave jour après jour à cause du capitalisme. Celui-ci prétend l'enrayer par la technologie. Une prétention illusoire, selon ce livre décapant, qui démontre l'incompatibilité entre un système parvenu à la fin de son histoire et une biosphère dont la bonne santé est la condition d'une humanité pacifiée. L'auteur montre aussi que le capitalisme n'est pas seulement un système économique, mais une vision du monde qui a profondément altéré notre psychologie collective et dont il faut se libérer. Pour sauver la planète, il faut reconstruire une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. En un mot : moins de biens, plus de liens !
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Après deux siècles de domination économique, l'Occident est progressivement rattrapé par le reste du monde. En ce début de XXIe siècle, les contraintes écologiques interdisent de généraliser à l'échelle du monde le niveau de vie occidental. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part, rendant ainsi inéluctable l'appauvrissement de l'Occident. Comment vivrons-nous cette évolution : en changeant nos sociétés pour nous adapter à ce nouveau monde ou en nous opposant au sens de l'histoire, au prix d'un déchaînement de la violence ?
Récit des tribulations de l'humanité depuis son apparition sur Terre, cet essai propose une vision fondamentalement optimiste de l'avenir : oui, un nouveau monde est possible.
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La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme. En saccageant le service public de la santé, il a transformé un épisode grave mais gérable en désastre. En poursuivant la destruction des écosystèmes, il a mis en contact des virus mortels avec la population humaine. En aggravant les inégalités, il a plongé des dizaines de millions de personnes dans la misère.
Le gong avait pourtant déjà retenti lors de la crise financière de 2008. Mais plutôt que de se remettre en cause, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé.
Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Des stratégies de résistance sont nécessaires, possibles et nombreuses. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte.
Car le capitalisme vacille. Et c'est tant mieux : il est temps que s'ouvre le monde nouveau.
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Tout est prêt pour que tout empire ; 12 leçons pour éviter la catastrophe
Hervé Kempf
- Seuil
- 5 Janvier 2017
- 9782021349016
Désastre écologique, néo-libéralisme, terrorisme : voici les trois menaces qui obscurcissent le présent. On pourrait les croire distinctes. Elles sont les manifestations enchevêtrées d'une évolution commune. À partir des années 1980, elles ont grandi ensemble, se conjuguant pour installer, peu à peu, le désordre global. L'idéal progressiste qui a animé le monde depuis deux siècles s'efface devant une perspective apocalyptique. Changement climatique et érosion de la biodiversité bouleversent l'équilibre environnemental. L'intégrisme prospère sur le vide de sens de l'époque. L'oligarchie, crispée sur ses privilèges, poursuit sa montée en autoritarisme, le terrorisme s'enracine. Au coeur du danger, des inégalités insupportables qui nourrissent ressentiment et colère.
Le monde peut-il échapper à la guerre civile mondiale ? Rien n'est moins sûr. À moins que...
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La commune de Notre-Dame-des-Landes vit, depuis plusieurs siècles, de l'agriculture et de l'élevage. Un projet d'aéroport sur les terres de la commune, lancé au début des années 70 et concrétisé il y a quelque temps avec la mise en oeuvre du projet d'aéroport du Grand-Ouest, a provoqué un soulèvement en pays nantais contre l'Etat et les principaux élus locaux (UMP et PS). Autour des agriculteurs directement concernés s'est formé un « mouvement citoyen », comprenant certains élus locaux, la Confédération paysanne, des associations de défense de l'environnement, mais aussi une nouvelle génération d'activistes qui occupent la ZAD (zone d'aménagement à défendre). Tous contestent ce projet au nom de la protection des terres agricoles, de la lutte contre l'effet de serre et d'une vision nouvelle de la vie commune.
Bref, impossible de voir dans le différend la traditionnelle opposition entre intérêt général et intérêts privés.
Pour en avoir le coeur net, Hervé Kempf s'est rendu à plusieurs reprises sur les lieux, et il s'est pris de passion pour ce qu'il y a vu : c'est qu'au-delà des formes que prend la résistance populaire au projet, le soulèvement de Notre-Dame-des-Landes esquisse les contours d'une nouvelle société politique.
Histoire et état des lieux, reportage, analyse politique : tels sont les trois moments de cette enquête, qui s'annonce comme une nouvelle façon de pratiquer le métier de journaliste - à l'abri des pressions politiques et des intérêts privés.
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L'oligarchie, ça suffit, vive la démocratie
Hervé Kempf
- Points
- Points Essais
- 3 Janvier 2013
- 9782757832301
- Après Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, Hervé Kempf achève sa trilogie par un essai dénonçant le pouvoir des riches, ou plutôt des très riches qui se sont emparés des rouages de la démocratie. Nous croyons encore vivre dans un régime démocratique, mais nous n'en expérimentons en réalité qu'un simulacre : nous sommes conviés aux urnes, mais nous ne sommes plus souverains. Aujourd'hui les " oligarques " - financiers, lobbies, industriels - hantent les instances de décision, quand ils n'en font pas ouvertement partie. Ils tiennent les médias, instrument privilégié pour abrutir les citoyens et les maintenir dans leur passivité. Appuyée sur de nombreux exemples empruntés à toutes les démocraties de par le monde, l'argumentation d'Hervé Kempf est implacable et appelle à un sursaut : et si la vertu redevenait une valeur politique ?
- Journaliste au Monde, Hervé Kempf est l'auteur de Comment les riches détruisent la planète (Seuil, 2007, Points-essais, 2009) et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (Seuil, 2009).
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OGM : les trois initiales d'" organisme génétiquement modifié " signalent désormais qu'une technologie nouvelle n'est pas nécessairement accueillie à bras ouverts par une population avide de progrès. Car, comme le montre bien Hervé Kempf dans cette enquête exemplaire, ce sont d'abord les firmes agro-alimentaires américaines qui profitent de ce progrès, avant les utilisateurs et les consommateurs du blé, du maïs ou du soja transgéniques. Face à une question qui ne s'était encore jamais posée et aux réactions exacerbées des " anti-OGM ", la balance judiciaire s'affole, oscillant entre apaisement et sanctions pour l'exemple. La loi, elle, reste muette devant l'incroyable empoignade que se livrent les lobbies de l'industrie et de la politique. Un scénario haletant dont le dernier chapitre viendra peut-être de l'Est : les OGM ont été boutés hors d'Europe ; envahiront-ils la Chine ?
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La révolution biolithique ; humains artificiels et machines animées
Hervé Kempf
- Albin Michel
- 26 Mars 1998
- 9782226100320
Organes cultivés, muscles dopés, vieillissement retardé, foetus incubés, embryons clones... le champ de l'artificialisation du corps ne cesse de s'étendre. Quant aux machines, leurs performances progressent irrésistiblement. Elles deviennent capables de reconnaître les émotions, de décrypter les gestes, de se mouvoir librement, d'évoluer dans leur forme - voire de se reproduire de façon autonome. Enfin, tandis que, avec les greffes d'organes animaux et le génie génétique, les espèces se mêlent, apparaissent des hybrides entre machine et biologique, combinant ADN et informatique, insecte et robot, organes et électronique.
Le but premier d'Hervé Kempf, journaliste scientifique à La Recherche, est d'exposer avec rigueur et clarté comment fonctionnent ces techniques, encore peu connues, qui se préparent dans le secret des laboratoires scientifiques. Mais il explique aussi que, derrière toutes ces recherches en apparence disparates, se dessine un projet cohérent et massif. Le sens n'en est pas seulement d'aboutir à des organismes mieux protégés contre les maladies ou à des ordinateurs plus performants, mais de transformer radicalement notre rapport au monde : l'espèce humaine ne se contente plus d'agir sur la nature, elle veut maîtriser le vivant. Cette mutation, de même importance que celle du néolithique qui nous fit passer de la chasse à l'agriculture, est en passe de bouleverser l'humanité.
Avec cet ouvrage impeccablement documenté tout en restant d'un accès facile, Hervé Kempf nous dévoile les tenants et les aboutissants de cette révolution qu'on peut appeler « biolithique ». -
Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher
Juan Mendez, Hervé Kempf
- Seuil
- 27 Septembre 2024
- 9782021552508
En dix-sept ans, les riches n'ont rien appris, rien compris, rien changé. Ils se gavent. Les milliardaires ont multiplié leur fortune, la catastrophe écologique s'amplifie, la crise sociale est mondiale. Le lien entre ces phénomènes ? Les inégalités. On n'évitera pas le désastre climatique si l'on ne ramène pas les ultra-riches à la raison. C'est ce qu'explique ce livre détonnant, où une analyse implacable se combine à un dessin complice et surprenant. Inspirée de Comment les riches détruisent la planète, best-seller paru en 2007 et traduit en douze langues qui a largement contribué à montrer l'articulation intime entre crise écologique et crise sociale, cette bande dessinée s'imposait pour en actualiser les données et le constat. Elle raconte comment, en bientôt vingt ans, l'oligarchie a augmenté sa passion destructrice et endossé les nouveaux habits du capitalisme.
Dans ce livre, on rit, on pleure, on apprend, on mobilise : c'est un outil pour changer le monde. Il y a urgence. -
La grande affaire du xxie siècle sera l'écologie : comment, face à une dégradation de la biosphère jamais observée dans l'histoire, allons-nous empêcher le désastre et refaire une société juste et pacifiée ? Ceux qui tiennent aujourd'hui les manettes de la société n'ont pas la réponse à cette question cruciale. Mais une nouvelle génération arrive aux commandes et donne le ton de ce que seront les décennies à venir.
Ces femmes et ces hommes ont tous moins de 45 ans. Nous leur avons demandé comment elles et ils étaient arrivés à l'écologie, quelle était leur vision du monde et comment, au quotidien, changer la vie. Ensemble, ils dessinent un nouveau monde, où la nature, la justice sociale, le bien commun, la sobriété, la technique retrouvent leur juste place.
Collectif de l'équipe de Reporterre présenté par Hervé Kempf. Avec les contributions de Matthieu Amiech, Angélique Huguin, Jade Lindgaard, Corinne Morel Darleux, Claire Nouvian, Fatima Ouassak, Jon Palais, Alessandro Pignocchi, Pierre Rigaux, Juliette Rousseau, François Ruffin et Pablo Servigne.