Gary D. Schmidt
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Quand rien ne va, il faut partir.
C'est ce qui arrive à Meryl Lee Kowalski à l'été 1968 : ses parents l'inscrivent au pensionnat pour jeunes filles de Sainte-Elene, sur la côte nord-ouest des États-Unis, pour qu'elle ait la chance de surmonter la situation dans laquelle elle se trouve. Son meilleur ami a disparu dans un accident, les informations ne parlent que de la guerre du Vietnam et elle doit lutter chaque jour contre le Gouffre qui la guette. À Sainte-Elene, un nouveau monde s'ouvre à elle, avec ses nouvelles règles, et avec de nouvelles amies, qui ont ou qui s'inventent des vies fantastiques.
Quand rien ne va, il faut partir.
C'est ce qui arrive aussi à Matt Coffin, un adolescent sauvage, livré à lui-même et fuyant un passé sur lequel il refuse de s'expliquer. La principale du pensionnat, une ancienne professeure de lettres, recueille Matt sous son toit et l'apprivoise en l'initiant à la littérature, lui faisant découvrir les chefs-d'oeuvre qui éclaireront son existence.
Et quand Matt et Meryl Lee se trouveront, il sera peut-être temps de construire. -
1968. Une petite, petite ville de l'État de New York.
Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, dont un avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d'argent à la maison. Trop de bagarres au collège. Des petits boulots pour se maintenir à flot. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s'évader. Une collection d'oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d'en découdre avec la vie.
Dans ce roman d'apprentissage, Doug s'efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu'il est : « un voyou maigrichon ». Grâce à Lil, une alliée aussi inefficace qu'inattendue, Doug va trouver la force d'affronter la vie.
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"- Je n'arrive pas à voir Jupiter. La lune brille trop. Je ne sais pas où elle est.
- Elle est à sa place, ai-je répondu.
- Non.
Il s'est enveloppé de ses bras pour se réchauffer. Quand il s'est enfin retourné, j'ai vu un panache de buée s'échapper de ses lèvres dans le clair de lune.
- Je la trouverai, a-t-il dit. Je ne veux pas rester seul.
- Tu n'es pas seul.
Il a hoché la tête de haut en bas.
- Non, tu n'es pas seul.
- Si.
- Tu m'as, moi.
Il a eu un petit rire triste, avant de répondre :
- Jackie, j'ai toute une vie d'avance sur toi." Quand Jack rencontre Joseph, son nouveau frère adoptif, il sait déjà trois choses sur lui :
Joseph a presque tué un professeur.
Il a été enfermé en rééducation à Stone Mountain.
Il a une fille. Son prénom est Jupiter. Et il ne l'a jamais vue.
Ce que Jack ne sait pas, c'est à quel point Joseph est désespéré de retrouver sa petite fille.
Et jusqu'où lui, Jack, sera prêt à aller pour l'aider.
Mais quand de nouveaux liens se tissent, d'anciennes blessures se rouvrent, et le passé rattrape toujours ceux qui tentent de l'oublier. -
S'il y a un élève du collège que Mme Baker, la prof d'anglais, ne peut pas voir en peinture, c'est bien lui, Holling Hoodhood. Chaque mercredi, alors que la moitié de la classe de cinquième est dispensée de cours pour se rendre à la synagogue, et que l'autre moitié va au cathéchisme à l'église de la paroisse, Holling Hoodhood, qui n'est ni juif ni catholique, est le seul et unique élève à rester en cours avec Mme Baker. Elle le lui fait payer. Cela fait plusieurs mercredis qu'il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, retire les toiles d'araignée, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s'est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare ! Encore un stratagème pour le faire périr d'ennui. Pendant que Holling Hoodhood découvre La tempête et s'aperçoit que Mme Baker est moins mauvaise qu'elle n'en a l'air. Pendant ce temps, l'histoire des États-Unis suit son cours. Robert Kennedy se porte candidat à la présidence, la lutte pour les droits civiques prend de l'ampleur, la guerre du Vietnam fait rage. Nous sommes en 1968, et l'Amérique s'apprête à vivre l'une des années les plus violentes de son histoire. A partir de 12 ans.
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Carter Jones is astonished early one morning when he finds a real English butler, bowler hat and all, on the doorstep. He announces he is here to stay to help the Jones family, which is a little bit broken.
In addition to figuring out middle school, Carter has to adjust to the unwelcome presence of this new know-it-all adult in his life and navigate the butler's notions of decorum and love of cricket. And ultimately, when his burden of grief and anger from the past can no longer be ignored, Carter learns that a burden becomes lighter when it is shared.
Sparkling with humour, this insightful and compassionate story is the latest from the award-winning author of Orbiting Jupiter. -
1968, dans une petite ville de l'État de New York. Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, l'un brutal, l'autre avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d'argent à la maison, des petits boulots pour se maintenir à flot. Trop de bagarres au collège. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s'évader. Une collection d'oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d'en découdre avec la vie. Dans ce contexte sinistre mais pas dénué d'espoir, Doug s'efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu'il est, un « voyou maigrichon ». Grâce à Lil, alliée inattendue, il va trouver la force d'affronter le passage de l'adolescence et l'envie de rêver à des horizons plus radieux.
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La guerre des mercredis
Gary D. Schmidt, Antoine Doré
- Ecole des loisirs
- M+ Poche
- 1 Mai 2019
- 9782211239165
Chaque mercredi, alors que la classe se rend à la synagogue ou au catéchisme, Holling Hoodhood, qui n'est ni juif ni catholique, est condamné à rester avec Mme Baker, la prof d'anglais. Cela fait plusieurs mercredis qu'il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s'est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare !
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Le majordome et moi
Gary D. Schmidt, Antoine Doré
- Ecole des loisirs
- M+
- 12 Février 2020
- 9782211301923
Carter Jones n'en revient pas. Alors qu'il se réveille un beau matin, voilà qu'il trouve un véritable majordome anglais - avec chapeau melon et tout le tralala, s'il vous plaît ! - sur le pas de sa porte. Comme si survivre et comprendre le collège ne suffisait pas, Carter doit aussi s'adapter à la présence opportune de cet inconnu venu aider la famille Jones - un brin fauchée. Mais lorsque la colère et le chagrin deviennent trop lourds à porter, Carter découvre qu'un fardeau devient plus léger quand il est partagé.