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Christian Charrière
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Notre civilisation n'est plus ; une forêt gigantesque s'étend désormais sur la moitié de l'Europe. Un ermite et son disciple font route vers les ruines de Paris dans l'espoir d'y découvrir les traces d'une culture disparue. Captivé, émerveillé, le lecteur s'engage à leur suite dans cette forêt extraordinaire, peuplée de termites géantes et de fleurs carnivores, de héros déchus et de milices sanglantes.
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Les Rêves et votre destin : Les 22 rêves qui gouvernent votre vie
Christian Charrière
- Pygmalion
- 1 Novembre 1998
- 9782857045519
A travers vingt-deux exemples concrets, l'auteur nous offre le moyen de comprendre, d'interpréter et d'utiliser à notre profit ce qui semblait privé de sens, jusqu'ici, dans notre subconscient.
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Ecrit dans un style lyrique et visionnaire, ce roman fantastique, traite du mythe éternel du héros à la recherche de son moi caché.
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Bernanos : Pèlerin infatigable de l'espérance
Christian Charrière-Bournazel
- Marie Romaine
- 14 Février 2025
- 9782494738263
L'oeuvre de Georges Bernanos est à la fois l'une des plus connues et l'une des plus méconnues du XXe siècle français. A travers cet essai inédit consacré au thème de la justice et de l'espérance, le célèbre avocat Christian Charrière-Bournazel, ancien bâtonnier de Paris, oKre une traversée originale de cette oeuvre et de cette pensée. Avec cet essai extrêmement personnel, Christian Charrière-Bournazel nous invite à suivre Bernanos sur les chemins de l'espérance et de la justice.
Loin de constituer une réflexion désincarnée sur les grandes questions qui traversent et animent l'oeuvre de Bernanos, Christian Charrière-Bournazel nous livre ici une lecture d'autant plus vivante et personnelle qu'elle s'attache à l'analyse des principaux personnages dont Bernanos suit la destinée à travers ses romans. «On ne parle pas au nom de l'enfance, il faudrait parler son langage. Et c'est ce langage oublié, ce langage que je cherche de livre en livre, imbécile ! Comme si un tel langage pouvait s'écrire, s'était jamais écrit. N'importe ! Il m'arrive parfois d'en retrouver quelque accent.» En s'intéressant aux thèmes de l'enfance, de l'adolescence et de la justice, toujours en relation avec la thématique de l'espérance, l'auteur renouvelle notre regard sur l'oeuvre et la pensée de ce grand romancier du XXe siècle français, trop souvent réduit à son engagement catholique ou à ses prises de positions politiques. Avec Christian Charrière-Bournazel, l'intelligence se met au service de la beauté, et la beauté au service de la justice. Un essai essentiel pour comprendre combien l'oeuvre de Georges Bernanos est toujours et encore d'actualité.
Christian Charrière-Bournazel, ancien bâtonnier du barreau de Paris, ancien président du Conseil national des barreaux, a été notamment avocat des parties civiles aux procès de Klaus Barbie et de Maurice Papon. Avocat de la LICRA et grand défenseur des droits humains, il témoigne également d'une passion profonde pour le théâtre et la littérature. Il est un grand connaisseur de l'oeuvre de Georges Bernanos, auquel il consacre une maîtrise de lettres classiques à la Sorbonne en 1971. Il a défendu les intérêts de l'écrivain et de ses ayants droit pendant de nombreuses années. Il a publié récemment chez le même éditeur, un premier roman, « La Jeune captive » suivi de « Martyrs de l'absurde ». -
André FROSSARD a vécu l'enfer durant la guerre dans la "baraque aux juifs" du fort Montluc à Lyon. Il a vu ses camarades torturés, emmenés vers la mort, y échappant lui-même de peu. Ces souvenirs terribles vis-à-vis desquels "le temps ne peut rien", il les a rappelés lors du procès de Klaus Barbie devant la cour d'Appel de Lyon durant les années 80 et en a fait l'objet de ce petit livre. Il y donne la définition du "crime contre l'humanité" vis-à-vis duquel il ne peut y avoir prescription. Il montre que le déshonneur durant la Seconde guerre mondiale ne fut pas d'avoir perdu la bataille de France en 1940 - sinon la France serait déshonoré depuis Alesia - le déshonneur ce fut d'avoir livré des juifs, des franc-maçons, des résistants, des hommes politiques dans les mains des nazis, d'avoir collaboré à la plus grande entreprise criminelle de l'histoire.
Dans cet ouvrage, la dignité, la puissance du style, le poids des mots sont à la hauteur des évènements tragiques qu'ont vécus l'auteur et des dizaines de millions de personnes à l'époque. Ce n'est pas seulement un livre de témoignage mais aussi une oeuvre de réflexion sur le drame que les juifs et l'Europe ont vécu au 20e siècle du fait de cette "seule et même origine : le mépris de l'homme". Que de souffrances durent subir à cause de la folie de quelques hommes.
En conclusion, André Frossard prévient les jeunes générations; "Enfants, soyez vigilants, enfants, méfiez-vous", car "si le volcan de la haine raciste ne laisse plus échapper que quelques fumerolles éparses, il n'est pas éteint."
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Premier roman de cet auteur, « la jeune captive » est l'histoire d'un homme de quarante ans, marié, père de famille, à qui tout réussit. Sa vie est ravagée par sa passion en faveur d'une jeune femme d'une vingtaine d'années, dont il est tombé éperdument amoureux. Brillant avocat, il a été commis d'office pour la défendre. En homme d'honneur, il attend la fin du procès pour révéler ses sentiments. Elle hésite, légèrement impressionnée par la stature et la force de la passion de cet homme. Mais elle est une femme raisonnable, qui ne veut pas d'une histoire compliquée aux dégâts collatéraux, elle refuse donc ses avances et son amour. Si l'intrigue est simple, c'est avant tout le style qui fait la force de ce livre. Une écriture étincelante, parfaitement classique, qui donne toute sa puissance à cette histoire d'amour, et qui sera d'un charme absolu pour tout amoureux de la belle langue française. « Martyrs de l'absurde » est le récit « d'une histoire de famille vieille et jaunie ». Deux cousins passaient depuis toujours l'été dans les propriétés familiales voisines, dans le Bourbonnais. Tout enfant, ils s'aimaient déjà et devaient se marier. L'absurde les sépara pour toujours. Le charme dramaturgique de cette bouleversante histoire repose là encore tout entier dans la belle écriture de Christian Charrière-Bournazel. Ces deux grandes histoires d'amour nous mettent en présence, comme dans un miroir, de la force de l'amour dans nos vies, qui peut nous entraîner des plus hauts sommets inondés de lumière aux gouffres les plus sinistres. Extraits : « (...) si la passion amoureuse est à dix-huit ans le prix à payer pour l'apprentissage de la joie et du plaisir, elle est, vingt ans plus tard, un départ pour des galaxies inconnues à travers l'in?ni de l'espace et du temps. Et tandis que le jeune fauve au coeur tendre n'a rien à craindre de ses larmes à l'heure où elles fécondent sa vie future, l'autre quitte pour toujours et sans bagage le monde ?ni de sa maturité. » p14
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Avec « Perpétuité», Christian Charrière-Bournazel, avocat renommé et auteur engagé, interpelle chaque lecteur : et si nos véritables prisons étaient celles que nous portons en nous, faites de regrets, de solitude ou de silence ? À travers le regard d'un narrateur condamné à perpétuité, l'ouvrage explore la désintégration d'un homme face à l'enfermement, à la solitude et au poids de son crime. Dans une cellule exiguë où le temps s'étire à l'infini, le narrateur confie à son cahier ses pensées les plus sombres, ses regrets et ses rares instants d'espoir. Il raconte l'inhumanité du quotidien carcéral, où chaque journée est marquée par la monotonie, le poids du crime qu'il a commis, la difficulté à se sentir vivant dans de telles conditions, à donner du sens à sa vie. « Perpétuité » nous plonge au coeur de l'enfermement et de la conscience humaine, offrant une réflexion poignante sur la condition carcérale et les limites du système judiciaire. L'auteur y démontre son talent à allier rigueur intellectuelle et sensibilité littéraire, faisant de lui un écrivain incontournable pour quiconque s'interroge sur la justice et l'humanisme. L'écriture puissante de Christian Charrière-Bournazel aborde des thèmes universels : la justice, la rédemption impossible et la quête de sens. Dans un style à la fois brut et percutant, « Perpétuité» questionne la pertinence et l'impact de la réclusion à perpétuité, quelle que soit la gravité de la faute. C´est un sujet crucial pour les magistrats, mais aussi pour les citoyens qui acceptent de s´interroger sur l´éthique des peines pénales. Extraits : « Ils m'ont enfermé vivant dans ce caveau d'où je ne sortirai que pour mourir, comme une cloche, comme une bête, comme une chose déjà morte, un détritus. » (p. 9) - « De moi il n'y a plus que ce crayon qui tienne debout et cette feuille que je puisse modifier. Avec rien. Là je peux encore décider, faire ou ne pas faire, choisir des mots, construire des phrases. Je peux les raturer, les changer. Je peux les lire, relire celles d'il y a plusieurs jours. Il est là mon passé, dans la phrase d'avant, dans la page d'hier. Et mon avenir est blanc comme les feuilles qui m'attendent demain et tous les jours d'après. J'écris pour le crayon. J'écris pour le papier. Ils sont mon futur et mes souvenirs. Ils me donnent une mémoire neuve pour le malheur. Je n'ai rien d'autre à leur confier. Et si je décide un jour de les déchirer, c'est que j'aurai eu le courage de me tuer.» (p. 22 - 23) - « À force d'inhumanité, mon corps pourrira comme tous les autres sans que personne n'ait l'idée de racheter ma pourriture. » (p.45) - « Il disait qu'en réalité la vraie liberté ne consiste pas à aller et venir comme l'on veut, mais à ne dépendre pour les émotions et les voies que de soi-même et des personnes que l'on choisit pour en être proche. Sa sagesse m'a aidé à me libérer moi-même, malgré les barreaux et les chaînes, les murs et les portes. Il disait : « Tu verras, à l'inverse des poissons dans un bocal, des oiseaux en cage ou des singes prisonniers du zoo, nous avons, nous les humains, le pouvoir de nous affranchir de l'espace fermé, de construire une vie quotidienne remplie de surprise et d'émerveillement. Ce qui te rendra libre, c'est ta volonté d'être libre dans ta tête. » (p. 79 - 80)
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Le crime contre l'humanité : le crime d'être né
André Frossard
- Balland
- Essais
- 10 Novembre 2022
- 9782940719310
Résistant, André Frossard fut arrêté par la Gestapo de Lyon en 1943 et interné dans la «Baraque aux juifs» de la prison de Montluc. Il y accueillit le professeur Marcel Gompel, dont les avocats étaient Alain Feder et Christian Charrière-Bournazel, Marcel Gompel mourut entre les bras d'André Frossard dans d'horribles souffrances, après avoir été torturé par Klaus Barbie. C'est pour lui qu'André Frossard vint témoigner en 1987 au procès Barbie.
Son témoignage inoubliable et son oeuvre intitulée Le Crime contre l'Humanité éditée l'année suivante sont réunis dans cet ouvrage. Sa définition de la victime tient en quelques mots : elle est coupable du «crime d'être né(e)».Le crime contre l'humanité serait-il une composante même de l'humanité ? Qu'est-ce que le crime contre l'humanité ?
L'histoire du 20e siècle, champion toute catégorie du massacre de masse, nous interroge. Outre la Shoah, dont seuls 25% des lycéens ont entendu parler, certains sont aujourd'hui oubliés ou en passe de l'être : le massacre des Arméniens, celui des Héréros et des Namas en Namibie, l'enrôlement de force entre 1942 et 1945 de plus de 2,7 Millions de Chinois, le génocide Khmer, les Tutsis éradiqués par les Hutus L'ouvrage de Frossard comme son témoignage constituent une sorte de point de départ d'une réflexion toujours plus exigeante, à la fois sur ce qui s'est passé et sur la constance de ces horreurs. -
Une justice qui vous broie ; affaire Me Lydienne Yen Eyoum, une justice sous influence
Black Yondo
- Éditions L'Harmattan
- Grandes Figures D'Afrique
- 16 Novembre 2017
- 9782343132907
"Le procès intenté contre Mme Lydienne Yen Eyoum constitue un scandale juridique en même temps qu une atteinte aux droits de la personne humaine les plus sacrés compte-tenu des conditions de sa détention et des traitements inhumains qu elle a subis. Pour Me Black Yondo, ce livre constitue un cri de révolte et un témoignage sur la vérité des faits pour la mémoire de l histoire."
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La rage sécuritaire ; une dérive française
Christian Charrière-Bournazel
- Stock
- Parti Pris
- 26 Janvier 2011
- 9782234064935
« À travers mon expérience d'avocat du barreau depuis plus de trente ans, et de bâtonnier pendant deux ans, j'ai mesuré l'archaïsme de notre système et sa dégradation accrue depuis trois ans. La France n'a jamais su trouver d'équilibre durable entre sécurité et liberté. Mais depuis trois ans, le fléau de la balance penche de manière inquiétante du côté de la sécurité. Comme bâtonnier de Paris, j'ai eu affaire à deux ministres de la Justice (Rachida Dati et Michèle Alliot-Marie). Je me suis opposé à elles, parfois sans ménagement. Ce faisant, j'ai été un observateur privilégié de leur action. Et je n'hésite pas à qualifier de rage sécuritaire la ligne suivie par le gouvernement depuis trois ans.
La garde à vue en est le point le plus voyant. Le projet de réforme le plus récent n'est qu'un habile trompe-l'oeil. Il n'apporte aucune amélioration réelle. Plus que jamais nous restons dans une culture de l'aveu, quand le président de la République lui-même avait appelé à une « culture de la preuve ».
Autre mesure des plus préoccupantes : la rétention de sûreté. Empêcher qu'un criminel endurci sorte de prison après avoir purgé sa dette est contraire à l'humanisme. C'est une manière démagogique et inefficace de répondre à des drames que je ne mésestime pas. Dans la législation actuelle, le juge se trouve dans l'obligation de motiver sa décision quand elle est bienveillante. Mais il en est dispensé quand elle est sévère. Curieuse et significative philosophie ! Les peines planchers, les mesures prises en matière de répression des mineurs sont d'autres mesures qui concourent à jeter notre pays dans cette voie dangereuse de la démagogie sécuritaire.
Ces orientations n'ont pas échappé aux institutions européennes. Notre pays a été pointé du doigt à plusieurs reprises par la Cour européenne de Strasbourg. La condamnation récente à propos des Roms n'est donc pas un accident. Depuis plusieurs années, la France, pourtant si prompte à donner des leçons, se retrouve en position de cancre des droits de l'homme. Or, quand la justice boîte, c'est la démocratie qui trébuche. » -
Liberté d'expression, justice et fraternité
Christian Charrière-Bournazel
- BALLAND
- 20 Novembre 2015
- 9782940556083
La liberté d'expression n'est pas seulement consubstantielle à la démocratie, elle en est le symbole même. Les restrictions, qu'a un certain moment on lui fait subir, sont un symptôme inquiétant d'un retour à la tyrannie. Les fondateurs des Etats-Unis d'Amérique qui avaient fui l'oppression de la misère ou des pouvoirs en Europe en ont fait te premier amendement de leur Constitution. En France, la Révolution de 1830 est née des censures que Charles X prétendait lui faire subir.
La IIIème République avait six ans lorsque fut promulguée la loi du 29 juillet 1881 qui réaffirme, dans la ligne de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : "l'imprimerie et la librairie sont libres". Les soixante-huit articles qui suivent enserrent dans des règles exigeantes les exceptions qui peuvent affecter la liberté d'expression. Aucune liberté n'est absolue : sa limite réside dans les droits d'autrui.
La liberté d'expression, conçue comme un attribut essentiel de la liberté de toute personne humaine -- celle d'exprimer une pensée - est inséparable de l'ambition démocratique. Les journalistes en sont les serviteurs privilégiés et les porte-drapeaux. Ils méritent notre soutien à chaque fois qu'un arbitraire prétend leur couper la langue, écraser leurs plumes, réduire en pièces leurs rotatives, voire leur retirer la liberté ou môme la vie.
Méditons sans nous lasser la phrase de Benjamin Franklin : "Celui qui sacrifie une liberté essentielle au profit d'une sécurité éphémère et aléatoire ne mérite ni la liberté, ni la sécurité".