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Chloé Delaume
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Le temps d'un voyage en train, Clotilde revient sur les événements saillants de son existence. La découverte de la poésie, le féminicide parental, le diagnostic de sa bipolarité. Mais surtout, sa rencontre il y a dix ans avec Guillaume, leur lien épistolaire addictif et l'implosion de leur idylle au contact du réel.
Guillaume est revenu. Et il est toujours gay, et qui plus est en couple. Ravagée par la résurgence de cet amour impossible, Clotilde espère trouver une solution d'ici Heidelberg, le terminus de son train. -
Comment c'est possible, personne n'en sait rien ; c'est en train d'arriver, c'est tout. Ainsi, très soudainement, un certain nombre de filles et de femmes ont la capacité psychique de faire imploser les phallus. Ces super héroïnes d'un genre particulier ont pour nom les Phallers. Violette a dix-sept ans et se serait bien passée de cet étrange pouvoir. Mais elle aimerait, comme toutes, apporter une réponse à cette question cruciale qui hante notre société : comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ?
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Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu'elle s'élance sur le marché de l'amour, elle découvre avec effroi qu'avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l'idée de rencontrer un homme et de l'épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d'apprivoiser le célibat.
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En France, une femme sur dix se fait violer. Tous les deux jours, une autre est assassinée par son conjoint. D'autres encore, sont harcelées sexuellement. Derrière les écrans, la parole se libère : révélations, photos et vidéos circulent sur les réseaux sociaux. Des femmes, innombrables, témoignent. Une communauté se forme. La sororité devient un outil de puissance virale. C'est la naissance du féminisme 2.0.
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En 2020, la France choisit l'amnésie collective. Les trois années écoulées sont effacées des mémoires : la prise de pouvoir du Parti du Cercle, émanation d'une secte féminisme, la contre-attaque des femmes invisibles après des millénaires de domination masculine. Quarante-deux plus tard s'ouvre le procès de la fondatrice du Parti. Les Français vont enfin connaître la vérité sur le Grand Blanc...
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« Un texte grandement dense et poétique, qui parle aux tripes autant qu'à la cervelle ».
Critiques libres.
Dans le fumoir d'un pavillon de l'Hôpital Sainte-Anne, trois hommes et trois femmes se confrontent à leur passé secrètement lourd d'abjections quotidiennes et de compromissions.
Tous ont commis un crime : celui d'avoir cédé, de s'être adapté, de s'être fait les serviles serviteurs d'un système, d'avoir plié le genou devant les valeurs marchandes.
Pour ces six personnages en quête de coeur, les pathologies ne sont que des refuges, ultime échappatoire après une trop tardive prise de conscience.
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Le livre de Chloé Delaume est le récit d'une réminiscence. Il remonte le temps afin de faire voler en éclats un passé oppressant. Sa virulence a la puissance du cri. Véritable leitmotiv du roiman, la métaphore du sablier se propage, se ramifie : elle dessine la figure centrale et traumatisante d'un père «sédimentaire» et d'une «enfant du limon». Ni pathos ni complaisance. Mais la tentative, à l'âge adulte, de répondre au questionnement d'un enfant, tentative rendue possible par une certaine douceur de l'ironie. Tout passe par le prisme d'une langue singulière, débordante d'inventions. Le style est démesuré, tantôt lapidaire, tantôt abyssal. Les mots se bousculent, deviennent envahissants, jusqu'à donner une impression de fusion.
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Juillet. L'ange m'ordonne : Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite. Alors je m'exécute, et j'endosse aussitôt le rôle de l'héroïne. Ma vie est emplie de BonheurTM. Un mari, des enfants. Les volutes montent, le rideau tombe et le décor change. Me voilà femelle sorcière, du haut de ma tour. Dans le vide, JE tombe. Qui suis-je ? Peut-être une femme avec personne dedans.
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Roman interactif s'inspirant des traditionnels livres dont vous êtes le héros, La nuit je suis Buffy Summers mêle fan-fiction et détournements littéraires.
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«Voyez-vous, avant, j'étais prostituée. Depuis, j'ai passé mon Capes. Histoire d'avoir une protection sociale. J'ai eu l'enfance des orphelines. On ne peut pas dire que ce soit gai. Le bonheur non plus, remarquez. Ça dépend d'où vient le plaisir. Mais tout ça reste relatif. Moi j'en aurais des choses à dire sur l'innocence écrabouillée le manque d'amour vrillant l'ulcère l'éternel retour suicidaire la crainte irrationnelle des hommes et l'influence du CAC 40 sur le prix du kilo de navets. Mais je me tais. MOI. Voyez-vous. Je m'astreins au silence. Et c'est très compliqué. Ma logorrhée sismique je la rumine avec l'application d'une charolaise traînant sabots aux portes des vieux abattoirs. Parce qu'il faut être patiente. Et quand sonnera le glas je serai attablée. On ne vous a pas appris la ruse. Guêpières talons aiguilles sécateur enroulé d'un mouchoir de soie caché au fond du sac Kelly. À chacun son Hermès. Trismégiste ou Saint-Honoré. Ça dépend des faubourgs.»
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Les juins ont tous la même peau ; rapport sur Boris Vian
Chloé Delaume
- Points
- Points
- 8 Janvier 2009
- 9782757812129
Chloé Delaume est un personnage de fiction et une maladie, la maladie d'un mort. Elle voudrait lui parler. Comment s'y prendre ? Boris Vian Boris, Bison Ravi, anagramme presque parfait de "bravions", est son mort à elle. Lors d'une nuit insignifiante jusqu'à ce qu'elle soit un souvenir, L'Ecume des jours lui parle enfin.
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Thanatopathie [tanatopati] n.
F. - du grec thanatos, la mort, et de pathos, ce dont on souffre. c'est ainsi qu'adèle a nommé le mal qui la ronge, un mal qui la rend inapte à la vie. durant cinquante minutes, elle explore chaque recoin de sa pathologie, avec l'humour de ceux au-delà du désespoir. cinquante minutes, c'est le temps moyen qui sépare deux suicides en france.
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Chloé Delaume, l'une des plus importantes romancières de la jeune génération,
décide de prendre le taureau par les cornes. Les débats sur l'autofiction n'ont
cessé de réduire cette pratique à celle d'une forme littéraire de narcissisme.
Il est vrai que nombreux sont les praticiens avérés de l'autofiction à s'y
complaire. Pourtant, il suffit de considérer à nouveau l'histoire de la
littérature pour constater que celle-ci se confond avec l'autofiction : de
Madeleine de Scudéry à Boris Vian, de Jean-Jacques Rousseau à Jean-Jacques
Schuhl, d'Arthur Rimbaud à Pierre Guyotat, la littérature a toujours été
invention de soi. Que ce Soi n'ait rien à voir avec la personne même de
l'auteur est ce qui rend l'autofiction si paradoxale, et si ironique. Loin de
n'être que le miroir d'egos minuscules, l'autofiction - ou plutôt, comme
préfère le dire Chloé Delaume, l'« autoréalisme », ou encore la
"psychofiction" - est une manière de refuser les cloisonnements que la
critique, l'Université ou un certain bon goût aiment à introduire entre auteur,
narrateur, personnage et lecteur. En ce sens, l'autofiction représente d'abord
la dimension politique de toute littérature : en elle se joue une nouvelle
manière d'organiser ces cloisonnements - manière subversive, dont aucun "Moi
"ne sort indemne. Au cours de son enquête en direction des nouveaux « Moi »
qu'invente l'autofiction, Chloé Delaume dialogue avec les plus grands auteurs,
les plus grands critiques et les plus grands philosophes du moment : où l'on
découvrira que nul ne peut se dire absout du péché autoréaliste. Chloé Delaume
est écrivain et performeuse. Elle est l'auteur d'une quinzaine de romans,
fictions, monologues, traduits dans plusieurs langues, parmi lesquels, Les
mouflettes d'Atropos (Farrago/Léo Scheer, 2000 ; Folio, 2003), Le cri du
sablier (Farrago/Léo Scheer, 2001 ; Folio, 2003 - prix Décembre), ou J'habite
dans la télévision (Verticales, 2006 ; J'ai Lu, 2008) - ainsi que, plus
récemment, Dans ma maison sous terre (Seuil, 2009), ou Eden matin midi et soir
(Joca Seria, 2009).
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J'habite dans la télévision
Chloé Delaume
- Verticales
- Phase Deux Verticales
- 31 Août 2006
- 9782070781393
Ce que nous vendons à Coca-Cola c'est du temps de cerveau humain disponible. Chloé Delaume a voulu comprendre en quoi consistait la mise en disponibilité mentale des téléspectateurs. Durant 22 mois, du lever au coucher, elle s'est faite "sentinelle" de la télévision, devenant son propre sujet d'étude, se soumettant aux flux de messages médiatiques et publicitaires, ingurgitant Le maximum de programmes de divertissement, téléréalité surtout, pour en ramener " des informations du réel". A travers cette expérience limite, la narratrice décrypte sa mutation en cours: cerveau et corps se modifient inéluctablement. Quand l'humain n'est plus qu'un outil au service de " la fiction collective ". J'habite dans la télévision est un puzzle où chaque pièce pullule de références, de propos télé-rapportés, appliquant au discours du neuro-marketing une grille de lecture singulière, dont la lucidité a parfois des accents paranoïaques. L'humour de Chloé Delaume sédimente ce texte et invite chacun à s'interroger sur la marge de manoeuvre de son libre arbitre.
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Clotilde Mélisse est écrivaine. Elle pratique lautofiction, le terrorisme, le baiser de la sorcière et ses recherches en laboratoire. Dans les deux aventures présentées ici, elle est confrontée à sa responsabilité dauteur. Responsabilité non pas face à ses lecteurs, mais face à ses personnages. Ainsi Charlie revient avec ses exigences, Anaïs lui reproche son statut de démiurge ; migraine et serrements de c½ur.
Commandées par France Culture, ces deux pièces ont été réalisées par Alexandre Plank en 2009 et 2010. Dans le diptyque radiophonique, Clotilde Mélisse a la voix dAnouk Grinberg.
Chloé Delaume est écrivain et performeuse. Elle est lauteur dune quinzaine douvrages dont récemment, Dans ma maison sous terre (Seuil, collection Fiction & Cie, 2009), et Éden matin midi et soir (Joca Seria, 2009).
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Nouvelle sur le thème de la disparition.
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Dans un cimetière, la narratrice échange avec son interlocuteur, Théophile. Il l'invite à tourner la page, mais non, elle attend la réalisation de son plus cher voeu : que sa grand-mère crève. Cette grand-mère qui a organisé le grand mensonge familial aux conséquences tragiques : l'assassinat, le 30 juin 1983, de sa mère par son père devant les yeux de la fillette, qui n'avait alors que dix ans. Un an plus tard, le père, Sylvain Abdallah se suicide (son frère, Georges Ibrahim Abdallah, fondateur de la Fraction armée révolutionnaire libanaise, sera arrêté en octobre 1984 à Lyon pour actes terroristes). En 2004 : Chloé apprend que Sylvain n'était pas son père. Elle avait été conçue en juin, et Sylvain n'était apparu qu'en juillet. On avait développé la fiction familiale d'une enfant prématurée.L'auteur, dès lors, se livre à des hypothèses, le viol de la mère par un étudiant en médecine à Beyrouth et une tentative ratée d'avortement, toutes sortes d'explications possibles sur l'origine et sur les motivations du " père ", sur son rejet par la famille de la mère. Chloé Delaume mêle l'obsession litanique de la haine contre la grand-mère au remugle des souvenirs personnels de cette enfance chaotique et terrible. Un cinglant " roman familial " qui croise à la fois l'Histoire et le tragique.
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Chloé Delaume n'est pas un personnage de fiction ordinaire.
Elle est pire. Refusant de finir ses jours dans un livre à l'instar de ses congénères, elle a erré longuement dans les limbes de la Somnambulie. De là, elle a guetté le " médiateur " dans lequel s'incarner : un corps vivant, qui péchait par vacuité. Une fois les lieux investis, nul ne pourra l'en déloger, sauf le corps lui-même, s'il peut trouver assez de force ou de subterfuges pour lutter. Les personnages de fiction sont des tumeurs beaucoup plus malignes qu'on ne le croit, qui savent assiéger chaque organe avec méthode.
Pour que le corps puisse avoir le dernier mot, il lui faudra préserver sa langue propre, en dépit du pillage perpétré. A travers les voix alternées du " ténia narratif " et du corps " piraté ", La Vanité des Somnambules met en scène la conquête d'un territoire identitaire, les assauts successifs d'un cancernénuphar face à un corps coupable d'avoir trop usé du mensonge. Un combat polyphonique aux frontières de l'autofiction.
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Particularité. Transhumances est une pièce de théâtre. Commandée par Bernard Comment pour France Culture fin 2003, sa version définitive a pris forme l'été 2005. Elle a été enregistrée au printemps 2006, puis diffusée le 3 septembre suivant, dans le cadre du cycle Voix nouvelles pour le théâtre et la radio. Synopsis. Ils sont quatre. Deux hommes, deux femmes. La forêt est épaisse, les points cardinaux indistincts. Ils cherchent le Sud mais ignorent ce qu'ils fuient autant que ce qu'ils sont. Ils effectuent la Transhumance. Et en soi, c'est tout un programme. Thématiques. Les personnages principaux de Transhumances auraient pu être figurants dans Certainement pas. L'intrigue, quant à elle, renvoie à des problématiques abordées dans J'habite dans la télévision. En dire plus c'est dévoiler l'histoire, et pour une fois qu'il y en a vraiment une, qui plus est à rebondissements, l'auteur se refuse ici à gâcher ses effets.
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Delaume/pinaud. chanson de geste et opinions
Chloé Delaume
- Musees D'Art Contemporain De Val De Marne
- 1 Mars 2007
- 9782916324210
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Liberté, égalité, sororité !
Longtemps laissé en sommeil, le concept de sororité a refait surface avec le mouvement #Metoo : être soeurs, c'est être, ensemble, plus fortes. Envisagée comme outil de pouvoir féminin, la sororité nous invite à repenser ce que signifie être une femme aujourd'hui, à questionner les rapports de domination et à imaginer le monde de demain. Sous forme de récits, fictions, textes réflexifs, poèmes et chansons, ce collectif, dirigé par la romancière Chloé Delaume, appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité. Car c'est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.
Sous la direction de : Chloé Delaume. Avec les textes de : Juliette Armanet, Lauren Bastide, Iris Brey, Estelle-Sarah Bulle, Rébecca Chaillon, Jeanne Cherhal, Alice Coffin, Camille Froidevaux-Metterie, Kiyémis, Lola Lafon, Fatima Ouassak, Ovidie, Lydie Salvayre et Maboula Soumahoro.