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Circe
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La fatigue d'épuisement est une fatigue de puissance positive. Elle rend incapable de faire quelque chose. La fatigue qui inspire est une fatigue de puissance négative, à savoir du ne-pas-faire. Même le Shabbat qui signifie à l'origine arrêter, est un jour du ne-pas-faire, un jour libéré de toute intention de faire, pour reprendre Heidegger, de toute inquiétude. Il s'agit d'un temps intermédiaire. Après la création, Dieu déclara que le septième jour serait sacré. Le jour de l'intention-de-faire n'est donc pas sacré mais c'est le jour du ne-pas-faire qui l'est. C'est un jour où on pourrait utiliser l'inutilisable. C'est le jour de la fatigue. Le temps intermédiaire est un temps sans travail.
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Psychopolitique ; le neoliberalisme et les nouvelles techniques de pouvoir
Byung-Chul Han
- Circe
- 20 Octobre 2016
- 9782842424206
Après son best-seller sur la société de fatigue, le philosophe berlinois Byung-Chul Han poursuit sa critique du néolibéralsme. Il expose la technique de domination et de pouvoir du régime néolibéral qu'au contraire de la biopolitique de Michel Foucault il découvre dans la Psyché entendue comme une force productive. Han décrit la psychopolitique néolibérale dans toutes ses facettes qui mènent aujourd'hui à une crise de la liberté. Dans le cadre de cette analytique de la technque du pouvoir néolibéral il nous présente, en outre, la première théorie du Big Data et la phénoménologie luciide de l'émotion qu'elle présuppose. Donc, Han dans ce nouvel essai invente des contre-modèles contre la psychopolitique néolibérale.
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Le parfum du temps ; essai philosophique sur l'art de s'attarder sur les choses
Byung-Chul Han
- Circe
- 18 Février 2016
- 9782842424022
La crise de notre époque est due en dernier lieu à l'absolutisation de la vita activa.
Celle-ci nous conduit à un impératif de travail qui dégrade l'être humain au rang d'animal laborans. L'état d'hyperactivité de notre vie quotidienne retire à la vie humaine toute faculté de contemplation, toute aptitude à demeurer, à s'attarder sur les choses. Elle conduit à la perte du monde et du temps. Les prétendues stratégies déployées pour ralentir le temps ne dissipent pas la crise. Elles cachent même le vrai problème. Il est nécessaire de revitaliser la vita contemplativa. On ne sortira de cette crise que lorsque la vita activa aura intégré dans son moment de crise, la vita contemplativa.