Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
Osei Bonsu
-
Over the past two decades contemporary African art has become part of the global mainstream, inspiring countless exhibitions, art fairs and auctions around the world.
Today, African artists work outside the confines of limiting binaries and outdated perceptions; they produce art that is as much a reflection of Africa's tumultuous past as it is a vision of its boundless future. African Art Now is an expansive survey of work by young and emerging African artists from diverse locations, cultures and backgrounds. Far-reaching in its scope, this book draws together a wide-range of artistic practices to reflect the ever-shifting dynamics and possibilities of contemporary African art today.
Featuring the work of:
Amoako Boafo.
Njideka Akunyili Crosby.
Michael Armitage.
Cassi Namoda.
Cinga Samson.
Zina Saro-Wiwa.
And many more.
-
Dans son nouveau film, Somniculus (« sommeil léger »), Ali Cherri approfondit la question du rapport entre, d'une part, les processus qui permettent la mise au jour, la collecte et la classification des objets d'art et, d'autre part, la manière dont notre compréhension de ces objets est orientée par nos systèmes de représentation. Saisissant la vie secrète des musées français d'ethnographie et d'anthropologie, Somniculus nous présente un monde dans lequel quelques fragments de civilisations passées en sont venus à incarner l'universalité de l'expérience humaine. Préservés et exposés dans l'enceinte muséale, les objets survivent en tant que réceptacles de leur propre époque et histoire. Leur circulation matérielle, leur possible influence sur la formation du discours des Lumières, de l'impérialisme ou du colonialisme ne peuvent être retracées. Seuls subsistent des fragments du passé définis par des récits construits et compris à travers le prisme de régimes de représentation idéologiques. Les objets n'ont rien de vivant, mais ils continuent de nous parler et de nous hanter. Nous les regardons, comme eux-mêmes nous regardent et nous surveillent. Ici, regarder dépasse l'acte politique consistant à mettre en doute la réalité qui est sous nos yeux : il s'agit d'imaginer ce qui est au-delà du visible. Entrer dans une phase de « sommeil léger », c'est solliciter l'imagination à l'état de veille. À l'instar des objets suspendus hors du temps, qui n'ont pas de poids, le corps n'est ni mort ni vivant, mais en attente d'être réveillé.
Accompagnant l'exposition d'Ali Cherri présentée dans le cadre de la programmation Satellite 10, le présent livre comprend des textes d'Osei Bonsu, de Fabien Danesi et de l'artiste.
Ali Cherri est vidéaste et artiste visuel. Son travail porte actuellement sur la place de l'objet archéologique dans la construction des récits historiques.
La programmation Satellite
Initiée en 2007, la programmation Satellite du Jeu de Paume est dédiée à la création contemporaine. Depuis 2015, le Jeu de Paume et le CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux organisent conjointement ce programme d'expositions, assuré dès sa création par des commissaires d'envergure internationale (Fabienne Fulchéri, María Inés Rodríguez, Elena Filipovic, Raimundas Malasauskas, Filipa Oliveira, Mathieu Copeland, Natasa Petresin-Bachelez, Erin Gleeson et Heidi Ballet).
Intitulé « L'économie du vivant », la dixième édition confiée à Osei Bonsu a pour propos la constante mobilité, par-delà les frontières réelles ou imaginaires, des corps, des plantes, des animaux, des oeuvres d'art, ainsi que d'un certain nombre d'autres produits culturels. Ce projet en quatre temps procède de l'idée qu'une des façons de comprendre l'état du progrès humain de nos jours est de consigner visuellement l'expérience vécue. Dans un paysage géopolitique en constante expansion, nous pouvons voir comment les grands axes imposent conflit et agitation à la circulation des peuples, des marchandises et des processus.
Se projetant au-delà de la simple idée d'une cartographie de l'histoire, les oeuvres d'Ali Cherri, d'Oscar Murillo, de Steffani Jemison et de Jumana Manna - toutes spécialement commanditées pour l'occasion - parcourent les espaces étrangers et familiers afin de rendre visible la secrète migration des choses vivantes.
Chaque exposition est accompagnée d'une publication imaginée comme une carte blanche au commissaire et aux artistes. Conçue dans un dialogue étroit avec un studio graphique renouvelé à l'occasion de chaque édition, cette série d'ouvrages s'offre comme un espace de création autonome au sein de la programmation Satellite. -
Né d'une pratique interdisciplinaire qui met l'accent sur la dimension discursive de la culture afro-américaine, le travail de Steffani Jemison force les limites du langage. Dans la vidéo qu'elle a réalisée à l'occasion de la programmation Satellite, intitulée Sensus Plenior - l'équivalent latin de notre « sens profond » -, elle exprime son intérêt pour le langage et le geste à travers le gospel mime. Depuis vingt-cinq ans, on a vu se développer, au sein de l'église afro-américaine, cette pratique consistant à recourir au mime pour interpréter des chants gospel. La vidéo s'ouvre sur la figure du pasteur Susan Webb, chef de file du Master Mime Ministry of Harlem, qui nous est montrée en pleine contemplation lors d'une séance de répétition. Privilégiant exclusivement le caractère silencieux de la performance, le film de Jemison témoigne de son intérêt pour ce qui ne passe pas par les mots, pour le silence qui forme le creuset de l'action, de l'affirmation de soi et de la résistance.
Initiée en 2007, la programmation Satellite du Jeu de Paume est dédiée à la création contemporaine. Depuis 2015, le Jeu de Paume et le CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux organisent conjointement ce programme d'expositions, assuré dès sa création par des commissaires d'envergure internationale (Fabienne Fulchéri, María Inés Rodríguez, Elena Filipovic, Raimundas Malasauskas, Filipa Oliveira, Mathieu Copeland, Natasa Petresin-Bachelez, Erin Gleeson et Heidi Ballet).
Intitulé « L'économie du vivant », la dixième édition confiée à Osei Bonsu a pour propos la constante mobilité, par-delà les frontières réelles ou imaginaires, des corps, des plantes, des animaux, des oeuvres d'art, ainsi que d'un certain nombre d'autres produits culturels. Ce projet en quatre temps procède de l'idée qu'une des façons de comprendre l'état du progrès humain de nos jours est de consigner visuellement l'expérience vécue. Dans un paysage géopolitique en constante expansion, nous pouvons voir comment les grands axes imposent conflit et agitation à la circulation des peuples, des marchandises et des processus.
Se projetant au-delà de la simple idée d'une cartographie de l'histoire, les oeuvres d'Ali Cherri, d'Oscar Murillo, de Steffani Jemison et de Jumana Manna - toutes spécialement commanditées pour l'occasion - parcourent les espaces étrangers et familiers afin de rendre visible la secrète migration des choses vivantes.
Chaque exposition est accompagnée d'une publication imaginée comme une carte blanche au commissaire et aux artistes. Conçue dans un dialogue étroit avec un studio graphique renouvelé à l'occasion de chaque édition, cette série d'ouvrages s'offre comme un espace de création autonome au sein de la programmation Satellite. -
Utilisant son environnement immédiat, le travail d'Oscar Murillo (né à La Paila, Colombie, en 1986) puise au creuset que constituent les expériences et souvenirs personnels. Faisant interagir différents médiums - peinture, sculpture et vidéo -, l'artiste crée des installations qui invitent à l'immersion, procédant d'une pratique élargie qui englobe interventions et performances publiques ainsi que participations de la communauté. Les concepts y sont librement transférés, distribués et reconfigurés par le biais de divers processus, qu'ils soient d'échange, de collaboration ou - plus important - de production. Influencée par les pratiques non occidentales de consommation culturelle, l'oeuvre d'Oscar Murillo nous encourage à dénoncer les formes que revêt l'hégémonie tout en proposant d'autres façons d'être et de vivre ensemble.
L'exposition « Estructuras resonantes » [Structures en résonance] combine une série d'oeuvres réalisées en collaboration avec des amis, des membres de sa famille ou d'autres personnes, créant ainsi un cadre poétique nourri de la perception à la fois familière et étrangère que nous avons de la vie des autres. Documentant une série de parcours à travers l'Asie, l'Europe, l'Amérique latine et l'Afrique du Nord, la proposition articule une réflexion sur la manière dont la production culturelle façonne notre sentiment du lieu et de la communauté.
En écho à l'exposition, l'ouvrage Estructuras resonantes publie les témoignages des ouvriers d'une usine de confiseries colombienne située dans la ville natale de Murillo, lesquels furent, en 2014, invités par l'artiste à effectuer leur travail habituel dans une galerie new-yorkaise pendant deux mois. Leur intervention s'inscrivait dans le cadre du projet A Mercantile Novel [Un roman mercantile], mettant en évidence des similitudes entre la création de l'artiste et d'autres formes de production de masse qui, bien que partie intégrante de cultures nationales, sont moins volontiers associées à une identité sociale ou personnelle. Dans la publication figurent également des reproductions du livre d'artiste THEM, initié en 2015 par Murillo et constitué de photographies intimes retraçant le parcours de sa famille des années 1970 à 2000 - depuis le militantisme syndical de son père à La Cabaña, immense plantation de canne à sucre colombienne, jusqu'aux premières années de l'installation du foyer dans l'East London. Enfin, Estructuras resonantes comporte également une conversation d'Osei Bonsu avec Françoise Vergès sur les conditions contemporaines de la globalisation. -
A world in common : contemporary african photography
Osei Bonsu
- Tate Gallery
- 30 Décembre 1999
- 9781849768511
-
A world in common : contemporary african photography (hardback) /anglais
Bonsu Osei
- Tate Gallery
- 30 Décembre 1999
- 9781849768528
Since the invention of photography in the nineteenth century, Africa has been defined largely by Western images of its cultures and traditions. From the colonial carte de visite and ethnographic archive to the rise of studio portraiture and social documents of racial surveillance, the fraught relationship between Africa and the photographic lens has become inseparable from the discourses of post-colonialism.
Challenging these historical images of exoticism and otherness, this book illustrates how artists have used photography and video art to reimagine history and expand our understanding of contemporary realities.
Bringing together a diverse range of artists and thinkers to present perspectives on issues such as spirituality, urbanism and climate change, this book reveals the many ways images travel across time and geography, and how artists are redefining perceptions of the world we inhabit.